Lutte antipaludique

Six pays africains se réunissent autour d’un vaccin prometteur
Tag: #Vaccin #Paludisme #OMS #Santé
Publié le 22 May 2024, par Cheetah.News - Site d'information et d'Analyses.
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Un atelier international d'échange d'expériences  démarré mardi 21 mai 2024, à Cotonou  réunit six pays africains sur le point d'expérimenter un vaccin contre le paludisme. Pour le Bénin, l'introduction réussie de ce vaccin dans son Programme élargi de Vaccination (Pev) en avril 2024 marque un tournant majeur dans la lutte contre cette maladie endémique. Les chiffres alarmants du Rapport 2022 de l'OMS rappellent l'urgence de la situation : plus de 249 millions de cas de paludisme ont été enregistrés dans le monde, dont la grande majorité en Afrique. Le Bénin a lui-même enregistré plus de 2,6 millions de cas en 2021, principalement chez les enfants de moins de cinq ans. L'atelier vise à capitaliser sur le succès de la phase pilote d'introduction du vaccin antipaludique, ayant déjà sauvé plus de deux millions d'enfants dans d'autres pays africains. Il permettra également aux six pays participants - le Burundi, le Tchad, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Niger et le Mozambique - de partager leurs expériences et leurs meilleures pratiques.
Plusieurs organisations de santé, dont Gavi, Path, Pmi, CDC Afrique, l'Oas et l'Unicef, soutiennent activement cette initiative, témoignant ainsi de l'engagement collectif en faveur de la santé publique en Afrique. La Coordonnatrice résidente des Nations Unies au Bénin, Aminatou Sar, a salué cette collaboration régionale, soulignant l'importance de travailler ensemble pour relever les défis de santé auxquels sont confrontés les pays africains. Elle a souligné que, bien que la vaccination soit un pas important, d'autres méthodes de lutte contre le paludisme, telles que le contrôle du vecteur et la prise en charge des cas, restent indispensables pour réduire l'impact de cette maladie. Le représentant du ministre de la Santé, Ali Imorou Bah Chabi, a également exprimé son enthousiasme quant à l'efficacité du vaccin contre le paludisme, soulignant son importance cruciale dans la protection de la santé et de l'économie des pays africains. Il a appelé à une action collective pour maximiser les bénéfices de cette avancée médicale et sauver des vies dans les zones les plus touchées par le paludisme.

Un atelier international d'échange d'expériences  démarré mardi 21 mai 2024, à Cotonou  réunit six pays africains sur le point d'expérimenter un vaccin contre le paludisme. Pour le Bénin, l'introduction réussie de ce vaccin dans son Programme élargi de Vaccination (Pev) en avril 2024 marque un tournant majeur dans la lutte contre cette maladie endémique. Les chiffres alarmants du Rapport 2022 de l'OMS rappellent l'urgence de la situation : plus de 249 millions de cas de paludisme ont été enregistrés dans le monde, dont la grande majorité en Afrique. Le Bénin a lui-même enregistré plus de 2,6 millions de cas en 2021, principalement chez les enfants de moins de cinq ans. L'atelier vise à capitaliser sur le succès de la phase pilote d'introduction du vaccin antipaludique, ayant déjà sauvé plus de deux millions d'enfants dans d'autres pays africains. Il permettra également aux six pays participants - le Burundi, le Tchad, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Niger et le Mozambique - de partager leurs expériences et leurs meilleures pratiques.
Plusieurs organisations de santé, dont Gavi, Path, Pmi, CDC Afrique, l'Oas et l'Unicef, soutiennent activement cette initiative, témoignant ainsi de l'engagement collectif en faveur de la santé publique en Afrique. La Coordonnatrice résidente des Nations Unies au Bénin, Aminatou Sar, a salué cette collaboration régionale, soulignant l'importance de travailler ensemble pour relever les défis de santé auxquels sont confrontés les pays africains. Elle a souligné que, bien que la vaccination soit un pas important, d'autres méthodes de lutte contre le paludisme, telles que le contrôle du vecteur et la prise en charge des cas, restent indispensables pour réduire l'impact de cette maladie. Le représentant du ministre de la Santé, Ali Imorou Bah Chabi, a également exprimé son enthousiasme quant à l'efficacité du vaccin contre le paludisme, soulignant son importance cruciale dans la protection de la santé et de l'économie des pays africains. Il a appelé à une action collective pour maximiser les bénéfices de cette avancée médicale et sauver des vies dans les zones les plus touchées par le paludisme.