La lutte contre la corruption progresse en Afrique, mais reste un défi majeur

L'indice de perception de la corruption (IPC)
Publié le 20 March 2024, par Cheetah.News - Site d'information et d'Analyses.
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Selon le dernier indice de perception de la corruption (IPC) de Transparency international, la lutte contre la corruption en Afrique a connu des améliorations significatives dans certains pays, mais demeure un défi majeur pour la majorité des pays du continent.

Sur les 54 pays africains, 23 ont enregistré des scores en hausse à l'IPC en 2023. Parmi eux, les Seychelles, l'Angola et la Côte d'Ivoire se distinguent par des améliorations notables. Les Seychelles occupent la première place du classement africain, suivis par le Cap-Vert et le Botswana. En revanche, la Guinée équatoriale, le Soudan du Sud et la Somalie affichent les scores les plus bas.

Malgré ces avancées, la moyenne régionale reste médiocre, avec 90% des pays d'Afrique subsaharienne obtenant des scores inférieurs à 50. Cela souligne la nécessité pour les gouvernements africains de redoubler d'efforts dans la lutte contre la corruption.

Les pays ayant enregistré des améliorations ces dernières années ont mis en place des réformes importantes. Par exemple, la Côte d'Ivoire a modifié sa législation pour contraindre les hauts fonctionnaires à déclarer leur patrimoine. En 2023, le pays a également lancé une plateforme digitale dédiée aux lanceurs d'alertes afin de faciliter la dénonciation des actes de corruption.

L'OCDE et la Banque africaine de développement estiment que la corruption entrave les investissements en Afrique. En 2015, la BAD avait évalué à 148 milliards USD les pertes annuelles causées par la corruption sur le continent. Il est donc crucial pour les gouvernements africains de continuer à lutter contre la corruption afin de favoriser un climat propice aux investissements et à la croissance économique.

La lutte contre la corruption nécessite une approche globale, impliquant à la fois des réformes législatives, des mesures de transparence et la promotion d'une culture de l'intégrité. Les progrès enregistrés dans certains pays africains sont encourageants, mais il reste encore beaucoup à faire pour éradiquer ce fléau qui entrave le développement du continent.

Selon le dernier indice de perception de la corruption (IPC) de Transparency international, la lutte contre la corruption en Afrique a connu des améliorations significatives dans certains pays, mais demeure un défi majeur pour la majorité des pays du continent.

Sur les 54 pays africains, 23 ont enregistré des scores en hausse à l'IPC en 2023. Parmi eux, les Seychelles, l'Angola et la Côte d'Ivoire se distinguent par des améliorations notables. Les Seychelles occupent la première place du classement africain, suivis par le Cap-Vert et le Botswana. En revanche, la Guinée équatoriale, le Soudan du Sud et la Somalie affichent les scores les plus bas.

Malgré ces avancées, la moyenne régionale reste médiocre, avec 90% des pays d'Afrique subsaharienne obtenant des scores inférieurs à 50. Cela souligne la nécessité pour les gouvernements africains de redoubler d'efforts dans la lutte contre la corruption.

Les pays ayant enregistré des améliorations ces dernières années ont mis en place des réformes importantes. Par exemple, la Côte d'Ivoire a modifié sa législation pour contraindre les hauts fonctionnaires à déclarer leur patrimoine. En 2023, le pays a également lancé une plateforme digitale dédiée aux lanceurs d'alertes afin de faciliter la dénonciation des actes de corruption.

L'OCDE et la Banque africaine de développement estiment que la corruption entrave les investissements en Afrique. En 2015, la BAD avait évalué à 148 milliards USD les pertes annuelles causées par la corruption sur le continent. Il est donc crucial pour les gouvernements africains de continuer à lutter contre la corruption afin de favoriser un climat propice aux investissements et à la croissance économique.

La lutte contre la corruption nécessite une approche globale, impliquant à la fois des réformes législatives, des mesures de transparence et la promotion d'une culture de l'intégrité. Les progrès enregistrés dans certains pays africains sont encourageants, mais il reste encore beaucoup à faire pour éradiquer ce fléau qui entrave le développement du continent.

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