L'arrestation d'Alain Christophe Traoré, connu sous le nom d'Alino Faso, a suscité l'attention et l'inquiétude dans le contexte politique actuel de la région. Cet influenceur burkinabè, soutient ouvertement le régime militaire en place au Burkina Faso, a été appréhendé le 10 janvier 2025 à Abidjan, selon les déclarations du porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly.
L’arrestation intervient après la publication de messages alarmants sur les réseaux sociaux par une femme nommée Sena Traoré, qui prétend que son mari aurait disparu en Côte d'Ivoire, malgré ses recherches infructueuses dans plusieurs commissariats d’Abidjan. Répondant à ces préoccupations, Amadou Coulibaly a indiqué que l'interpellation d'Alain Traoré a été réalisée conformément aux procédures légales en vigueur.
« Personne n’est porté disparu en Côte d’Ivoire », a-t-il déclaré, ajoutant que « toutes les interpellations se font dans les règles de l’art » et confirmant qu’une procédure est en cours concernant Alain Traoré.
Âgé d’une quarantaine d’années, Traoré est un communicateur et un opérateur économique établi en Côte d'Ivoire, mais il est soupçonné d'avoir des connexions étroites avec des groupes de propagande liés à la junte militaire du Burkina Faso, notamment les « Bataillons d’intervention rapide de la communication ». Ces groupes se sont fait connaître pour leur activité sur les réseaux sociaux, où ils promeuvent la narrative des autorités militaires burkinabè.
Cette arrestation soulève des questions plus larges sur la liberté d’expression et le traitement des acteurs politiques et médiatiques dans un contexte régional où la tension est palpable. Alors que l’enquête se poursuit, il est incertain si des poursuites judiciaires seront engagées contre lui, mais cette affaire reflète la fragilité de la situation politique en Côte d'Ivoire et dans le Sahel.
Le climat de méfiance entre le gouvernement ivoirien et certains individus ou groupes liés aux régimes militaires de la région pourrait être exacerbé par cette interpellation. La Côte d'Ivoire, tout en cherchant à préserver sa stabilité interne, pourrait également se retrouver vulnérable aux répercussions des conflits voisins.
L'arrestation d'Alain Christophe Traoré, connu sous le nom d'Alino Faso, a suscité l'attention et l'inquiétude dans le contexte politique actuel de la région. Cet influenceur burkinabè, soutient ouvertement le régime militaire en place au Burkina Faso, a été appréhendé le 10 janvier 2025 à Abidjan, selon les déclarations du porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly.
L’arrestation intervient après la publication de messages alarmants sur les réseaux sociaux par une femme nommée Sena Traoré, qui prétend que son mari aurait disparu en Côte d'Ivoire, malgré ses recherches infructueuses dans plusieurs commissariats d’Abidjan. Répondant à ces préoccupations, Amadou Coulibaly a indiqué que l'interpellation d'Alain Traoré a été réalisée conformément aux procédures légales en vigueur.
« Personne n’est porté disparu en Côte d’Ivoire », a-t-il déclaré, ajoutant que « toutes les interpellations se font dans les règles de l’art » et confirmant qu’une procédure est en cours concernant Alain Traoré.
Âgé d’une quarantaine d’années, Traoré est un communicateur et un opérateur économique établi en Côte d'Ivoire, mais il est soupçonné d'avoir des connexions étroites avec des groupes de propagande liés à la junte militaire du Burkina Faso, notamment les « Bataillons d’intervention rapide de la communication ». Ces groupes se sont fait connaître pour leur activité sur les réseaux sociaux, où ils promeuvent la narrative des autorités militaires burkinabè.
Cette arrestation soulève des questions plus larges sur la liberté d’expression et le traitement des acteurs politiques et médiatiques dans un contexte régional où la tension est palpable. Alors que l’enquête se poursuit, il est incertain si des poursuites judiciaires seront engagées contre lui, mais cette affaire reflète la fragilité de la situation politique en Côte d'Ivoire et dans le Sahel.
Le climat de méfiance entre le gouvernement ivoirien et certains individus ou groupes liés aux régimes militaires de la région pourrait être exacerbé par cette interpellation. La Côte d'Ivoire, tout en cherchant à préserver sa stabilité interne, pourrait également se retrouver vulnérable aux répercussions des conflits voisins.
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