Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a récemment fait part de son intention de procéder à une révision de la constitution, suscitant une vive opposition de la part de l'opposition et d'une partie de la société civile. Alors que le chef de l'État évoque un texte "dépassé" et annonce la création d'une commission pour étudier ce projet, les critiques fusent quant à une possible volonté de s'éterniser au pouvoir.
L'annonce de cette révision constitutionnelle a provoqué une vague d'inquiétudes au sein de la population congolaise, déjà éprouvée par la guerre dans l'est du pays, la pauvreté généralisée et le chômage massif. L'opposition, à travers la plateforme Lamuka, dénonce une priorité donnée au changement de la constitution au détriment des problèmes urgents auxquels le pays est confronté.
La Conférence nationale épiscopale du Congo (Cenco) exprime également sa préoccupation face à ce projet, rappelant que le président Tshisekedi s'était engagé à ne pas chercher à s'accrocher au pouvoir lors d'une rencontre en juin dernier. Pour l'instant, l'article 220 de la constitution, qui limite le nombre de mandats présidentiels à deux, reste inchangé.
La décision finale quant à une éventuelle révision de la constitution reposera sur les conclusions de la commission mise en place par le président.
Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a récemment fait part de son intention de procéder à une révision de la constitution, suscitant une vive opposition de la part de l'opposition et d'une partie de la société civile. Alors que le chef de l'État évoque un texte "dépassé" et annonce la création d'une commission pour étudier ce projet, les critiques fusent quant à une possible volonté de s'éterniser au pouvoir.
L'annonce de cette révision constitutionnelle a provoqué une vague d'inquiétudes au sein de la population congolaise, déjà éprouvée par la guerre dans l'est du pays, la pauvreté généralisée et le chômage massif. L'opposition, à travers la plateforme Lamuka, dénonce une priorité donnée au changement de la constitution au détriment des problèmes urgents auxquels le pays est confronté.
La Conférence nationale épiscopale du Congo (Cenco) exprime également sa préoccupation face à ce projet, rappelant que le président Tshisekedi s'était engagé à ne pas chercher à s'accrocher au pouvoir lors d'une rencontre en juin dernier. Pour l'instant, l'article 220 de la constitution, qui limite le nombre de mandats présidentiels à deux, reste inchangé.
La décision finale quant à une éventuelle révision de la constitution reposera sur les conclusions de la commission mise en place par le président.
Politique & Société