L'opposition camerounaise est de nouveau au cœur de l'actualité, avec les accusations de Maurice Kamto, leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), qui pointe du doigt un complot visant à l'empêcher de se présenter à la prochaine élection présidentielle. Dans un communiqué publié mercredi, l'opposant a dénoncé un plan politico-judiciaire visant à le disqualifier, et a appelé ses partisans à la mobilisation.
"Le MRC ne laissera pas le RDPC exclure son candidat de la course à la présidentielle", affirme Maurice Kamto dans son message. Il menace des "conséquences graves" pour ceux qui seraient impliqués dans un tel projet.
L'homme fort du MRC cible le ministre de l'Administration territoriale, qu'il accuse de s'être « approprié les pouvoirs de l'Élécam » (l'organisme chargé des élections), ainsi que du Conseil constitutionnel, afin d'empêcher sa candidature. Il lui reproche de s'arroger le droit de « décider de qui sera candidat à l'élection présidentielle ou non ».
Face à ces accusations, la riposte officielle est venue du ministre délégué auprès du ministre de la Justice, Jean de Dieu Momo. Ancien détenteur du même poste que Maurice Kamto, et membre d'un parti de la majorité présidentielle, Jean de Dieu Momo a réfuté catégoriquement les allégations de Kamto. Il a souligné que le seul moyen pour Maurice Kamto de se présenter à la présidentielle était de se présenter soit en tant que candidat indépendant, soit avec l'aval d'un parti détenteur de sièges au parlement. Toute autre stratégie, selon lui, équivaudrait à "préparer une insurrection populaire pour prendre le pouvoir par la rue".
L'opposition camerounaise est de nouveau au cœur de l'actualité, avec les accusations de Maurice Kamto, leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), qui pointe du doigt un complot visant à l'empêcher de se présenter à la prochaine élection présidentielle. Dans un communiqué publié mercredi, l'opposant a dénoncé un plan politico-judiciaire visant à le disqualifier, et a appelé ses partisans à la mobilisation.
"Le MRC ne laissera pas le RDPC exclure son candidat de la course à la présidentielle", affirme Maurice Kamto dans son message. Il menace des "conséquences graves" pour ceux qui seraient impliqués dans un tel projet.
L'homme fort du MRC cible le ministre de l'Administration territoriale, qu'il accuse de s'être « approprié les pouvoirs de l'Élécam » (l'organisme chargé des élections), ainsi que du Conseil constitutionnel, afin d'empêcher sa candidature. Il lui reproche de s'arroger le droit de « décider de qui sera candidat à l'élection présidentielle ou non ».
Face à ces accusations, la riposte officielle est venue du ministre délégué auprès du ministre de la Justice, Jean de Dieu Momo. Ancien détenteur du même poste que Maurice Kamto, et membre d'un parti de la majorité présidentielle, Jean de Dieu Momo a réfuté catégoriquement les allégations de Kamto. Il a souligné que le seul moyen pour Maurice Kamto de se présenter à la présidentielle était de se présenter soit en tant que candidat indépendant, soit avec l'aval d'un parti détenteur de sièges au parlement. Toute autre stratégie, selon lui, équivaudrait à "préparer une insurrection populaire pour prendre le pouvoir par la rue".
Politique & Société