Le paysage du transport de proximité au Bénin a été récemment bouleversé par la suspension des activités de la société Yango, une entreprise de transport filiale de Yandex Taxi. Cette décision a été annoncée par le Directeur des Transports Terrestres et Aériens, Jacques Ayadji, par le biais d'une note datée du jeudi 5 décembre 2024.
Les raisons évoquées pour cette suspension sont l'exercice illégal du transport de personnes par la société Yango, qui, malgré sa présence dans plus de 20 pays et son statut d'entreprise néerlandaise, n'a pas complété les formalités nécessaires à son implantation au Bénin. Selon des sources proches du dossier, aucune déclaration officielle n’a été faite confirmant son installation dans le pays, ce qui soulève des questions quant à la légalité de ses opérations.
La société Yango, qui s'est engagée dans le secteur du transport de passagers et de livraisons depuis 2018, a initialement été perçue par beaucoup comme un vecteur potentiel de création d'emplois. Toutefois, les acteurs locaux du transport ont exprimé leur inquiétude face à l'entrée de cette nouvelle concurrence sur le marché béninois. Les professionnels du secteur craignaient que l'arrivée d'un géant comme Yango perturbe l'équilibre économique établi et menace leurs activités.
Jacques Ayadji, président du parti Moele-Bénin et Directeur des Transports, souligne que cette suspension doit servir de rappel à toutes les entreprises, locales ou étrangères, sur l'importance de respecter les règles établies pour exercer au Bénin. « L’État a le devoir d'assurer un environnement où toutes les entreprises opèrent sur un pied d'égalité. Si Yango souhaite continuer à opérer, elle doit se conformer aux réglementations en vigueur » a-t-il déclaré.
Cette situation soulève des vérités sur le besoin de réglementations claires et sur la nécessité d’incitations pour l’apport d’entreprises étrangères, tout en protégeant les opérateurs locaux. En guise de réponse, des discussions sont déjà en cours pour revoir et adapter les lois régissant le transport de personnes, avec l'espoir de favoriser à la fois la croissance du secteur et la protection des emplois locaux.
Le paysage du transport de proximité au Bénin a été récemment bouleversé par la suspension des activités de la société Yango, une entreprise de transport filiale de Yandex Taxi. Cette décision a été annoncée par le Directeur des Transports Terrestres et Aériens, Jacques Ayadji, par le biais d'une note datée du jeudi 5 décembre 2024.
Les raisons évoquées pour cette suspension sont l'exercice illégal du transport de personnes par la société Yango, qui, malgré sa présence dans plus de 20 pays et son statut d'entreprise néerlandaise, n'a pas complété les formalités nécessaires à son implantation au Bénin. Selon des sources proches du dossier, aucune déclaration officielle n’a été faite confirmant son installation dans le pays, ce qui soulève des questions quant à la légalité de ses opérations.
La société Yango, qui s'est engagée dans le secteur du transport de passagers et de livraisons depuis 2018, a initialement été perçue par beaucoup comme un vecteur potentiel de création d'emplois. Toutefois, les acteurs locaux du transport ont exprimé leur inquiétude face à l'entrée de cette nouvelle concurrence sur le marché béninois. Les professionnels du secteur craignaient que l'arrivée d'un géant comme Yango perturbe l'équilibre économique établi et menace leurs activités.
Jacques Ayadji, président du parti Moele-Bénin et Directeur des Transports, souligne que cette suspension doit servir de rappel à toutes les entreprises, locales ou étrangères, sur l'importance de respecter les règles établies pour exercer au Bénin. « L’État a le devoir d'assurer un environnement où toutes les entreprises opèrent sur un pied d'égalité. Si Yango souhaite continuer à opérer, elle doit se conformer aux réglementations en vigueur » a-t-il déclaré.
Cette situation soulève des vérités sur le besoin de réglementations claires et sur la nécessité d’incitations pour l’apport d’entreprises étrangères, tout en protégeant les opérateurs locaux. En guise de réponse, des discussions sont déjà en cours pour revoir et adapter les lois régissant le transport de personnes, avec l'espoir de favoriser à la fois la croissance du secteur et la protection des emplois locaux.
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