L'Assemblée nationale sénégalaise se penche mercredi sur un projet de loi visant à réviser une loi d'amnistie adoptée en mars dernier, suscitant de vives tensions entre partisans et détracteurs. Cette révision concerne les violences post-électorales de 2021 et 2024, marquées par la mort d'au moins 65 personnes, dont 51 tuées par balles.
L'objectif affiché des promoteurs du projet est de permettre aux familles des victimes, et aux autres parties lésées détenus arbitrairement, commerçants dont les biens ont été endommagés , d'engager des procédures judiciaires et d'obtenir réparation. Ils soutiennent que l'amendement permettra d'identifier les responsables des morts et d'éviter l'impunité.
Toutefois, cette perspective est fortement contestée par 20 organisations de la société civile et des membres de l'opposition. Ces derniers dénoncent un "double standard" dans la révision. Ils pointent du doigt le fait que le projet de loi dispense de poursuites ceux ayant causé des dommages matériels, ce qui, selon eux, pourrait protéger les militants du parti au pouvoir, le Pastef. Ce qui renforcerait un système où les violences politiques resteraient impunies pour certains.
L'opposition craint ainsi que l’amendement ne cautionne l’impunité et ne permette pas une véritable justice pour les victimes des violences. Les familles des victimes, les associations de défense des droits de l'homme et une partie importante de la population s'inquiètent que cette révision ne masque les véritables responsabilités et ne marque un faux pas vers la résolution de cette grave crise.
Le débat à l'Assemblée nationale promet d'être extrêmement tendu, reflétant une division importante au sein de la société sénégalaise quant à la gestion des incidents de 2021-2024 et à l'avenir de la justice transitionnelle dans le pays. L'issue de cette discussion sera déterminante pour l'avenir des victimes et pour la confiance en l'État de droit au Sénégal.
L'Assemblée nationale sénégalaise se penche mercredi sur un projet de loi visant à réviser une loi d'amnistie adoptée en mars dernier, suscitant de vives tensions entre partisans et détracteurs. Cette révision concerne les violences post-électorales de 2021 et 2024, marquées par la mort d'au moins 65 personnes, dont 51 tuées par balles.
L'objectif affiché des promoteurs du projet est de permettre aux familles des victimes, et aux autres parties lésées détenus arbitrairement, commerçants dont les biens ont été endommagés , d'engager des procédures judiciaires et d'obtenir réparation. Ils soutiennent que l'amendement permettra d'identifier les responsables des morts et d'éviter l'impunité.
Toutefois, cette perspective est fortement contestée par 20 organisations de la société civile et des membres de l'opposition. Ces derniers dénoncent un "double standard" dans la révision. Ils pointent du doigt le fait que le projet de loi dispense de poursuites ceux ayant causé des dommages matériels, ce qui, selon eux, pourrait protéger les militants du parti au pouvoir, le Pastef. Ce qui renforcerait un système où les violences politiques resteraient impunies pour certains.
L'opposition craint ainsi que l’amendement ne cautionne l’impunité et ne permette pas une véritable justice pour les victimes des violences. Les familles des victimes, les associations de défense des droits de l'homme et une partie importante de la population s'inquiètent que cette révision ne masque les véritables responsabilités et ne marque un faux pas vers la résolution de cette grave crise.
Le débat à l'Assemblée nationale promet d'être extrêmement tendu, reflétant une division importante au sein de la société sénégalaise quant à la gestion des incidents de 2021-2024 et à l'avenir de la justice transitionnelle dans le pays. L'issue de cette discussion sera déterminante pour l'avenir des victimes et pour la confiance en l'État de droit au Sénégal.
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