La lutte contre la corruption au Gabon prend une nouvelle tournure alors que deux ministres en fonction, Mays Mouissi et Charles Mba, sont sous le feu des projecteurs suite à des allégations de pots-de-vin liés à un contrat de fourniture d'électricité avec la société turque Karpowership. La Commission nationale de lutte contre la corruption et l'enrichissement illicite a ouvert une enquête pour faire lumière sur cette affaire qui entache la crédibilité du gouvernement gabonais.

Mays Mouissi, ancien ministre de l’Économie devenu ministre de l’Environnement, et Charles Mba, ministre du Budget, sont accusés d'avoir accepté des rétro-commissions lors de la signature d'un contrat désormais controversé. Ce lundi, la commission a convoqué Mays Mouissi pour une audition qui pourrait s'avérer cruciale pour l'issue de l'enquête.
L’enquête ne se limite pas aux deux ministres. La Commission a indiqué, dans une lettre adressée au Procureur de la République, qu'elle souhaite également interroger d'autres hauts responsables, notamment ceux de la Société des patrimoines, qui supervise les infrastructures énergétiques du Gabon, ainsi que le directeur du Fonds gabonais des investissements stratégiques et des représentants de la Société d’énergie et d’eau du Gabon. La mairie de Libreville est également impliquée, ce qui démontre l'ampleur potentielle de ce scandale.
Ce contrat controversé, suspendu fin novembre, avait été établi pour pallier les délestages qui frappent Libreville depuis l'année dernière. Karpowership a été chargé de fournir de l'électricité via des bateaux-usines, avec un coût exorbitant de 12 milliards de FCFA par mois, sans compter le coût supplémentaire de fourniture de fuel pour faire fonctionner ces unités. Ce contrat est au cœur des inquiétudes et des critiques de la société civile, qui dénoncent des coûts jugés exorbitants et des clauses jugées opaques.
Les citoyens gabonais, fatigués des coupures d'électricité récurrentes, expriment leur frustration face à un contrat qui semble davantage bénéficier à des intérêts privés qu'à la population. Les plaintes s'accumulent, et l’État, sous la pression, s’efforce de comprendre les termes d’un contrat jugé inacceptable.
Cette enquête demande des réponses claires sur la légitimité des décisions prises par les responsables gouvernementaux. Alors que la transparence et la bonne gouvernance sont de plus en plus exigées par la population, cette affaire pourrait either empoisonner la vie politique gabonaise ou ouvrir la voie à une réforme nécessaire dans la gestion des ressources publiques.
La lutte contre la corruption au Gabon prend une nouvelle tournure alors que deux ministres en fonction, Mays Mouissi et Charles Mba, sont sous le feu des projecteurs suite à des allégations de pots-de-vin liés à un contrat de fourniture d'électricité avec la société turque Karpowership. La Commission nationale de lutte contre la corruption et l'enrichissement illicite a ouvert une enquête pour faire lumière sur cette affaire qui entache la crédibilité du gouvernement gabonais.

Mays Mouissi, ancien ministre de l’Économie devenu ministre de l’Environnement, et Charles Mba, ministre du Budget, sont accusés d'avoir accepté des rétro-commissions lors de la signature d'un contrat désormais controversé. Ce lundi, la commission a convoqué Mays Mouissi pour une audition qui pourrait s'avérer cruciale pour l'issue de l'enquête.
L’enquête ne se limite pas aux deux ministres. La Commission a indiqué, dans une lettre adressée au Procureur de la République, qu'elle souhaite également interroger d'autres hauts responsables, notamment ceux de la Société des patrimoines, qui supervise les infrastructures énergétiques du Gabon, ainsi que le directeur du Fonds gabonais des investissements stratégiques et des représentants de la Société d’énergie et d’eau du Gabon. La mairie de Libreville est également impliquée, ce qui démontre l'ampleur potentielle de ce scandale.
Ce contrat controversé, suspendu fin novembre, avait été établi pour pallier les délestages qui frappent Libreville depuis l'année dernière. Karpowership a été chargé de fournir de l'électricité via des bateaux-usines, avec un coût exorbitant de 12 milliards de FCFA par mois, sans compter le coût supplémentaire de fourniture de fuel pour faire fonctionner ces unités. Ce contrat est au cœur des inquiétudes et des critiques de la société civile, qui dénoncent des coûts jugés exorbitants et des clauses jugées opaques.
Les citoyens gabonais, fatigués des coupures d'électricité récurrentes, expriment leur frustration face à un contrat qui semble davantage bénéficier à des intérêts privés qu'à la population. Les plaintes s'accumulent, et l’État, sous la pression, s’efforce de comprendre les termes d’un contrat jugé inacceptable.
Cette enquête demande des réponses claires sur la légitimité des décisions prises par les responsables gouvernementaux. Alors que la transparence et la bonne gouvernance sont de plus en plus exigées par la population, cette affaire pourrait either empoisonner la vie politique gabonaise ou ouvrir la voie à une réforme nécessaire dans la gestion des ressources publiques.
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