Le président Umaro Sissoco Embalo s’est déclaré candidat à sa propre succession pour la présidentielle guinéenne du 30 novembre prochain. De retour d'une tournée européenne qui l'a conduit à Moscou et Paris, le chef d'État affirme se présenter pour un second mandat et anticiper une victoire dès le premier tour.
Cette annonce intervient alors que la délégation de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), en mission d'observation en Guinée-Bissau la semaine dernière, a quitté le pays précipitamment samedi dernier. Le président Embalo a accusé la délégation de dépassement de mandat, estimant qu'elle avait outrepassé ses prérogatives en dialoguant avec l'opposition, notamment les coalitions PAI-Terra Ranka et API Cabas Garandi. "Ils n'ont pas respecté la feuille de route. Ici, ce n'est pas une république bananière. Il y a un président, il y a une loi, il y a une Constitution.
Et la Cour suprême, on ne se badine pas avec ça", a-t-il déclaré en réaction au départ de la Cédéao, arguant de l'absence de Parlement.
L'opposition, rappelons-le, considère le président Embalo comme illégitime, arguant que son mandat a expiré fin février 2024. Après la dissolution du Parlement en décembre 2023, cette contestation gagne en vigueur.
La Cédéao, qui se dit préoccupée par la situation politique guinéenne, n'a pas encore publié de communiqué officiel suite à l'éviction précipitée de sa délégation. En l'absence d'un Parlement, le processus électoral s’annonce orageux. Les discussions et négociations préalables à la présidentielle semblent profondément compliquées, jetant une ombre sur le devenir politique du pays d'Afrique de l'Ouest. L'annonce de candidature d'Embalo et les critiques à l'encontre de la Cédéao ajoutent encore de la complexité à l'impasse actuelle.
Le président Umaro Sissoco Embalo s’est déclaré candidat à sa propre succession pour la présidentielle guinéenne du 30 novembre prochain. De retour d'une tournée européenne qui l'a conduit à Moscou et Paris, le chef d'État affirme se présenter pour un second mandat et anticiper une victoire dès le premier tour.
Cette annonce intervient alors que la délégation de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), en mission d'observation en Guinée-Bissau la semaine dernière, a quitté le pays précipitamment samedi dernier. Le président Embalo a accusé la délégation de dépassement de mandat, estimant qu'elle avait outrepassé ses prérogatives en dialoguant avec l'opposition, notamment les coalitions PAI-Terra Ranka et API Cabas Garandi. "Ils n'ont pas respecté la feuille de route. Ici, ce n'est pas une république bananière. Il y a un président, il y a une loi, il y a une Constitution.
Et la Cour suprême, on ne se badine pas avec ça", a-t-il déclaré en réaction au départ de la Cédéao, arguant de l'absence de Parlement.
L'opposition, rappelons-le, considère le président Embalo comme illégitime, arguant que son mandat a expiré fin février 2024. Après la dissolution du Parlement en décembre 2023, cette contestation gagne en vigueur.
La Cédéao, qui se dit préoccupée par la situation politique guinéenne, n'a pas encore publié de communiqué officiel suite à l'éviction précipitée de sa délégation. En l'absence d'un Parlement, le processus électoral s’annonce orageux. Les discussions et négociations préalables à la présidentielle semblent profondément compliquées, jetant une ombre sur le devenir politique du pays d'Afrique de l'Ouest. L'annonce de candidature d'Embalo et les critiques à l'encontre de la Cédéao ajoutent encore de la complexité à l'impasse actuelle.
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