Le Sénégal s'indigne des conditions dans lesquelles ses ressortissants sont expulsés de la Mauritanie voisine. Mardi, la ministre sénégalaise des Affaires étrangères, Yacine Fall, a dénoncé devant l'Assemblée nationale "les traitements inhumains subis par les personnes arrêtées et rapatriées". Elle a réaffirmé la nécessité de respecter les droits humains lors des expulsions, tout en reconnaissant la souveraineté de chaque État.
"Bien sûr, chaque pays a ses lois, mais on ne peut pas maltraiter les personnes comme on l'a vu récemment", a déclaré la ministre, précisant que des discussions avec les autorités mauritaniennes étaient en cours. Elle a également assuré que le Sénégal s'efforçait de trouver une solution, la Mauritanie s'étant engagée à clarifier les modalités d'obtention des titres de séjour pour les Sénégalais d'ici la fin mars.
Les témoignages recueillis au poste frontière de Rosso, au Sénégal, peignent un tableau alarmant. Depuis dix jours, 30 à 40 subsahariens, pour la plupart de nationalité sénégalaise, seraient renvoyés quotidiennement de Mauritanie. Selon plusieurs sources, de nombreux migrants se plaignent de mauvais traitements, de la privation d'eau et de nourriture, d'arrestations arbitraires à domicile et de confiscation de biens sans restitution. L'Association Mauritanienne des Droits de l'Homme (AMDH) rapporte également des cas d'obligation de payer pour accéder aux toilettes.
Face aux accusations, les autorités mauritaniennes affirment respecter les droits des migrants et avoir démantelé ces dernières semaines quatre réseaux de passeurs illégaux. Mohamed Salem Ould Merzoug, ministre des Affaires étrangères mauritanien, a relayé cette information.
Le Sénégal s'indigne des conditions dans lesquelles ses ressortissants sont expulsés de la Mauritanie voisine. Mardi, la ministre sénégalaise des Affaires étrangères, Yacine Fall, a dénoncé devant l'Assemblée nationale "les traitements inhumains subis par les personnes arrêtées et rapatriées". Elle a réaffirmé la nécessité de respecter les droits humains lors des expulsions, tout en reconnaissant la souveraineté de chaque État.
"Bien sûr, chaque pays a ses lois, mais on ne peut pas maltraiter les personnes comme on l'a vu récemment", a déclaré la ministre, précisant que des discussions avec les autorités mauritaniennes étaient en cours. Elle a également assuré que le Sénégal s'efforçait de trouver une solution, la Mauritanie s'étant engagée à clarifier les modalités d'obtention des titres de séjour pour les Sénégalais d'ici la fin mars.
Les témoignages recueillis au poste frontière de Rosso, au Sénégal, peignent un tableau alarmant. Depuis dix jours, 30 à 40 subsahariens, pour la plupart de nationalité sénégalaise, seraient renvoyés quotidiennement de Mauritanie. Selon plusieurs sources, de nombreux migrants se plaignent de mauvais traitements, de la privation d'eau et de nourriture, d'arrestations arbitraires à domicile et de confiscation de biens sans restitution. L'Association Mauritanienne des Droits de l'Homme (AMDH) rapporte également des cas d'obligation de payer pour accéder aux toilettes.
Face aux accusations, les autorités mauritaniennes affirment respecter les droits des migrants et avoir démantelé ces dernières semaines quatre réseaux de passeurs illégaux. Mohamed Salem Ould Merzoug, ministre des Affaires étrangères mauritanien, a relayé cette information.
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