Après quatre jours de paralysie dans les hôpitaux publics du Nigeria, les infirmières et sages-femmes ont suspendu leur grève. Le mouvement, qualifié de « grève d'avertissement », avait été lancé mercredi dernier par l’Association nationale des infirmières et sages-femmes du Nigeria (NANNM) pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail et réclamer de meilleures rémunérations.
La décision d’interrompre la grève est intervenue samedi, à l’issue d’une réunion virtuelle entre les représentants syndicaux et le gouvernement fédéral. Ce dernier s’est engagé à répondre à l’ensemble des revendications dans des délais jugés raisonnables.
Parmi les principales demandes figurent une revalorisation des indemnités, l’octroi de primes spécifiques pour les infirmières spécialisées, un renforcement des effectifs et la création d’un département dédié au personnel infirmier au sein du ministère fédéral de la Santé.
Pour le Dr T.A. Shettima, secrétaire général du NANNM, les salaires ne sont qu’une partie du problème. Il insiste surtout sur la dégradation des conditions de travail liée à l’exode massif du personnel de santé vers l’étranger :
« En deux ou trois ans, près de 1 600 infirmières ont quitté le pays. Cela pèse lourdement sur ceux qui restent. »
Face à cette situation, le gouvernement a promis le recrutement de 14 000 nouveaux professionnels de santé, dont 60 % d’infirmières, une mesure accueillie comme un pas dans la bonne direction par le syndicat.
Cette grève, bien que courte, a fortement perturbé les services hospitaliers dans tout le pays, soulignant les tensions persistantes dans le secteur de la santé nigérian, confronté à une crise de main-d'œuvre de plus en plus critique.
Après quatre jours de paralysie dans les hôpitaux publics du Nigeria, les infirmières et sages-femmes ont suspendu leur grève. Le mouvement, qualifié de « grève d'avertissement », avait été lancé mercredi dernier par l’Association nationale des infirmières et sages-femmes du Nigeria (NANNM) pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail et réclamer de meilleures rémunérations.
La décision d’interrompre la grève est intervenue samedi, à l’issue d’une réunion virtuelle entre les représentants syndicaux et le gouvernement fédéral. Ce dernier s’est engagé à répondre à l’ensemble des revendications dans des délais jugés raisonnables.
Parmi les principales demandes figurent une revalorisation des indemnités, l’octroi de primes spécifiques pour les infirmières spécialisées, un renforcement des effectifs et la création d’un département dédié au personnel infirmier au sein du ministère fédéral de la Santé.
Pour le Dr T.A. Shettima, secrétaire général du NANNM, les salaires ne sont qu’une partie du problème. Il insiste surtout sur la dégradation des conditions de travail liée à l’exode massif du personnel de santé vers l’étranger :
« En deux ou trois ans, près de 1 600 infirmières ont quitté le pays. Cela pèse lourdement sur ceux qui restent. »
Face à cette situation, le gouvernement a promis le recrutement de 14 000 nouveaux professionnels de santé, dont 60 % d’infirmières, une mesure accueillie comme un pas dans la bonne direction par le syndicat.
Cette grève, bien que courte, a fortement perturbé les services hospitaliers dans tout le pays, soulignant les tensions persistantes dans le secteur de la santé nigérian, confronté à une crise de main-d'œuvre de plus en plus critique.
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