Le général Brice Oligui Nguema, président de la transition gabonaise, a officiellement lancé sa candidature à l'élection présidentielle du 12 avril prochain. Dans un contexte de forte mobilisation de ses partisans, il assure être le bâtisseur d'un Gabon prospère, après avoir, selon lui, libéré le pays.
Lors d'une cérémonie remarquée au cœur d'un grand chantier de construction, le candidat a adressé une allocution enthousiaste, déclarant sa « prêt à présider aux destinées de notre pays ». Les supporters rassemblés ont manifesté leur soutien, scandant « Oligui président, Oligui président ».
Le général, surnommé « Josué » par ses fidèles, a également rappelé 18 mois de présidence de transition, vantant ses réalisations : 1969 kilomètres de routes construits, la distribution de 417 taxis et la promesse de 400 autres dans les prochains jours, représentant une création d'emplois estimée à 817.
Ces annonces se confrontent toutefois à des critiques de l'opposition. Jean-Rémy Yama, candidat concurrencé, dénonce une élection truquée, estimant que toutes les conditions favorables ont été créées pour assurer la victoire du général Oligui Nguema : « Tout a été taillé dès le départ pour lui permettre d'être candidat et surtout pour lui assurer la victoire. » Il souligne que la candidature du général fausserait le jeu politique, l'accusant de contrôler l'arbitrage.
La candidature d'Oligui Nguema, une figure incontournable de la scène politique gabonaise, semble réunir actuellement un large soutien de ses sympathisants. Pourtant, ses actions ne recueillent pas une unanimité parfaite, certains Gabonais lui reprochent d'avoir aggravé la dette nationale et d'avoir ouvert des chantiers aujourd'hui laissés à l'abandon. Le général réplique en déclarant avoir pris la relève d'une crise financière héritée.
Le général Brice Oligui Nguema, président de la transition gabonaise, a officiellement lancé sa candidature à l'élection présidentielle du 12 avril prochain. Dans un contexte de forte mobilisation de ses partisans, il assure être le bâtisseur d'un Gabon prospère, après avoir, selon lui, libéré le pays.
Lors d'une cérémonie remarquée au cœur d'un grand chantier de construction, le candidat a adressé une allocution enthousiaste, déclarant sa « prêt à présider aux destinées de notre pays ». Les supporters rassemblés ont manifesté leur soutien, scandant « Oligui président, Oligui président ».
Le général, surnommé « Josué » par ses fidèles, a également rappelé 18 mois de présidence de transition, vantant ses réalisations : 1969 kilomètres de routes construits, la distribution de 417 taxis et la promesse de 400 autres dans les prochains jours, représentant une création d'emplois estimée à 817.
Ces annonces se confrontent toutefois à des critiques de l'opposition. Jean-Rémy Yama, candidat concurrencé, dénonce une élection truquée, estimant que toutes les conditions favorables ont été créées pour assurer la victoire du général Oligui Nguema : « Tout a été taillé dès le départ pour lui permettre d'être candidat et surtout pour lui assurer la victoire. » Il souligne que la candidature du général fausserait le jeu politique, l'accusant de contrôler l'arbitrage.
La candidature d'Oligui Nguema, une figure incontournable de la scène politique gabonaise, semble réunir actuellement un large soutien de ses sympathisants. Pourtant, ses actions ne recueillent pas une unanimité parfaite, certains Gabonais lui reprochent d'avoir aggravé la dette nationale et d'avoir ouvert des chantiers aujourd'hui laissés à l'abandon. Le général réplique en déclarant avoir pris la relève d'une crise financière héritée.
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