Le président ghanéen, John Dramani Mahama, a achevé ce lundi 10 mars sa tournée diplomatique dans les pays de l'Alliance des États du Sahel (AES) par une visite à Ouagadougou, au Burkina Faso. Cette tournée, qui l'a conduit successivement au Mali et au Niger, avait pour objectif principal de convaincre ces trois pays de renouer avec la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), dont ils se sont retirés en 2023.
Arrivé à Ouagadougou, le président Mahama a été accueilli par le capitaine Ibrahim Traoré, chef de la junte burkinabè. Les deux dirigeants ont eu un entretien au salon officiel de l'aéroport international Thomas Sankara avant de se rendre au palais présidentiel de Koulouba pour des discussions plus approfondies. Selon un communiqué de la présidence burkinabè publié dimanche 9 mars, cette visite visait à « faire un tour d'horizon de la coopération » entre les deux pays, avec un accent particulier sur la lutte contre le terrorisme et le développement des relations économiques.
Le choix de conclure cette tournée régionale au Burkina Faso n'est pas anodin. En effet, c'est avec le capitaine Traoré que le processus diplomatique visant à réintégrer l'AES dans la Cédéao a été initié. Le président Mahama espère donc des avancées concrètes à l'issue de cette visite, d'autant plus que le Burkina Faso est le seul des trois pays de l'AES à avoir envoyé une délégation de haut niveau à Accra pour l'investiture du président ghanéen le 7 janvier dernier.
Cependant, les deux premières étapes de cette tournée, au Mali et au Niger, n'ont pas donné les résultats escomptés. À Bamako, le président Mahama a rencontré le chef de la junte malienne, Assimi Goïta, mais ce dernier n'a fait aucune déclaration publique à l'issue de leur entretien. Le président ghanéen a toutefois affirmé qu'il était encore possible « de trouver un terrain d'entente ». À Niamey, le communiqué commun publié dans la nuit de dimanche à lundi n'a fait aucune mention de la Cédéao ou des liens rompus entre l'AES et l'instance sous-régionale.
Malgré ces obstacles, John Dramani Mahama reste optimiste quant à la possibilité de réintégrer l'AES dans la Cédéao. Cette réintégration est cruciale pour la stabilité régionale et la coopération économique en Afrique de l'Ouest. Cependant, les divergences politiques et sécuritaires entre les pays de l'AES et la Cédéao restent un défi de taille.
Le président ghanéen, John Dramani Mahama, a achevé ce lundi 10 mars sa tournée diplomatique dans les pays de l'Alliance des États du Sahel (AES) par une visite à Ouagadougou, au Burkina Faso. Cette tournée, qui l'a conduit successivement au Mali et au Niger, avait pour objectif principal de convaincre ces trois pays de renouer avec la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), dont ils se sont retirés en 2023.
Arrivé à Ouagadougou, le président Mahama a été accueilli par le capitaine Ibrahim Traoré, chef de la junte burkinabè. Les deux dirigeants ont eu un entretien au salon officiel de l'aéroport international Thomas Sankara avant de se rendre au palais présidentiel de Koulouba pour des discussions plus approfondies. Selon un communiqué de la présidence burkinabè publié dimanche 9 mars, cette visite visait à « faire un tour d'horizon de la coopération » entre les deux pays, avec un accent particulier sur la lutte contre le terrorisme et le développement des relations économiques.
Le choix de conclure cette tournée régionale au Burkina Faso n'est pas anodin. En effet, c'est avec le capitaine Traoré que le processus diplomatique visant à réintégrer l'AES dans la Cédéao a été initié. Le président Mahama espère donc des avancées concrètes à l'issue de cette visite, d'autant plus que le Burkina Faso est le seul des trois pays de l'AES à avoir envoyé une délégation de haut niveau à Accra pour l'investiture du président ghanéen le 7 janvier dernier.
Cependant, les deux premières étapes de cette tournée, au Mali et au Niger, n'ont pas donné les résultats escomptés. À Bamako, le président Mahama a rencontré le chef de la junte malienne, Assimi Goïta, mais ce dernier n'a fait aucune déclaration publique à l'issue de leur entretien. Le président ghanéen a toutefois affirmé qu'il était encore possible « de trouver un terrain d'entente ». À Niamey, le communiqué commun publié dans la nuit de dimanche à lundi n'a fait aucune mention de la Cédéao ou des liens rompus entre l'AES et l'instance sous-régionale.
Malgré ces obstacles, John Dramani Mahama reste optimiste quant à la possibilité de réintégrer l'AES dans la Cédéao. Cette réintégration est cruciale pour la stabilité régionale et la coopération économique en Afrique de l'Ouest. Cependant, les divergences politiques et sécuritaires entre les pays de l'AES et la Cédéao restent un défi de taille.
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