Le Tchad a marqué un tournant historique ce vendredi 31 janvier, en célébrant la fin de la présence militaire française sur son territoire, deux mois après la rupture des accords de défense qui liaient les deux nations. La cérémonie s'est tenue sur la piste de l'aéroport de la base d’Adji-Kossé, d'où a décollé le dernier avion français, symbolisant la fin d'une coopération militaire établie depuis plus d'un siècle.
Le président tchadien, Mahamat Idriss Déby, a prononcé un discours solennel devant des représentants des institutions nationales et des figures de l'opposition, soulignant que cette décision marque une étape clé dans la souveraineté retrouvée du Tchad. « La souveraineté n’a jamais été un cadeau. Elle est une conquête », a-t-il déclaré, rappelant le sacrifice de ses ancêtres pour obtenir l'indépendance nationale. Il a également précisé que, malgré la rupture de la dimension militaire de leurs relations, le Tchad reste « ouvert » au dialogue avec la France, soulignant l'importance d'une coopération non militaire.
Ce retrait, qui a vu la France réduire ses effectifs de 1 000 soldats présents dans le pays, a été salué par la population locale, qui a exprimé sa gratitude pour les années de collaboration. Les autorités tchadiennes ont insisté sur le fait que la fin de la présence militaire française ne signifie pas une rupture définitive des relations bilatérales, mais un changement dans la nature de cette collaboration.
Dans le même temps, des mouvements stratégiques se font sentir dans la région, avec l’installation par la Turquie de drones militaires au Tchad. Cette initiative s'inscrit dans une volonté de diversifier les partenariats militaires et de renforcer la capacité de défense nationale, alors que la situation sécuritaire dans la région du Sahel reste précarienne avec la menace persistante des groupes armés.
Le général Daoud, qui a salué le retrait organisé des troupes françaises, a ajouté que l'armée tchadienne, reconnue pour son efficacité dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, est désormais prête à relever les défis sécuritaires sans le soutien direct de l'armée française. Le désengagement français pourrait ainsi redéfinir le paysage sécuritaire en Afrique centrale, ouvrant la voie à de nouvelles alliances stratégiques et à une plus grande autonomie des armées locales.
Le Tchad a marqué un tournant historique ce vendredi 31 janvier, en célébrant la fin de la présence militaire française sur son territoire, deux mois après la rupture des accords de défense qui liaient les deux nations. La cérémonie s'est tenue sur la piste de l'aéroport de la base d’Adji-Kossé, d'où a décollé le dernier avion français, symbolisant la fin d'une coopération militaire établie depuis plus d'un siècle.
Le président tchadien, Mahamat Idriss Déby, a prononcé un discours solennel devant des représentants des institutions nationales et des figures de l'opposition, soulignant que cette décision marque une étape clé dans la souveraineté retrouvée du Tchad. « La souveraineté n’a jamais été un cadeau. Elle est une conquête », a-t-il déclaré, rappelant le sacrifice de ses ancêtres pour obtenir l'indépendance nationale. Il a également précisé que, malgré la rupture de la dimension militaire de leurs relations, le Tchad reste « ouvert » au dialogue avec la France, soulignant l'importance d'une coopération non militaire.
Ce retrait, qui a vu la France réduire ses effectifs de 1 000 soldats présents dans le pays, a été salué par la population locale, qui a exprimé sa gratitude pour les années de collaboration. Les autorités tchadiennes ont insisté sur le fait que la fin de la présence militaire française ne signifie pas une rupture définitive des relations bilatérales, mais un changement dans la nature de cette collaboration.
Dans le même temps, des mouvements stratégiques se font sentir dans la région, avec l’installation par la Turquie de drones militaires au Tchad. Cette initiative s'inscrit dans une volonté de diversifier les partenariats militaires et de renforcer la capacité de défense nationale, alors que la situation sécuritaire dans la région du Sahel reste précarienne avec la menace persistante des groupes armés.
Le général Daoud, qui a salué le retrait organisé des troupes françaises, a ajouté que l'armée tchadienne, reconnue pour son efficacité dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, est désormais prête à relever les défis sécuritaires sans le soutien direct de l'armée française. Le désengagement français pourrait ainsi redéfinir le paysage sécuritaire en Afrique centrale, ouvrant la voie à de nouvelles alliances stratégiques et à une plus grande autonomie des armées locales.
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