L'Union européenne a franchi une étape majeure dans la construction d'une défense plus robuste, en approuvant un plan ambitieux de la Commission européenne visant à mobiliser 800 milliards d'euros sur le long terme pour moderniser ses forces armées. Ce plan, accueilli avec enthousiasme par la plupart des dirigeants européens, témoigne d'une volonté accrue de se doter d'une défense autonome, face à la situation en Ukraine et aux inquiétudes croissantes quant au soutien des États-Unis.
Le sommet extraordinaire des Vingt-Sept, réuni à Bruxelles, a donné son feu vert à des mesures permettant aux États membres d'augmenter leurs dépenses militaires sans pénaliser leurs déficits. Pour Emmanuel Macron, ce « sursaut » est crucial : « nous avons besoin de bâtir des capacités de défense autonomes pour les Européens. »
Des discussions ont également eu lieu, selon les sources, sur l'éventuelle extension du parapluie nucléaire français à l'Europe, une idée soutenue par certains pays, mais jugée prématurée par d'autres. L'Allemagne, quant à elle, a insisté sur la nécessité de maintenir le soutien militaire américain.
Malgré cet engagement général, le sommet a révélé des divergences sur la question ukrainienne. Les Vingt-Six (à l'exception de la Hongrie) ont réaffirmé leur soutien indéfectible à l'Ukraine, dans une déclaration commune.
La Hongrie, proche de la Russie, a refusé de se joindre à ce consensus, soulignant les risques de voir la division sur la question ukrainienne s'amplifier. Les dissensions sont apparues sur la gestion du conflit avec la Russie, alors que Washington suspend ses aides militaires et son partage de renseignements. L'absence de mention de la trêve partielle, une idée proposée par la France et le Royaume-Uni, souligne cette division.
Le sommet a mis en lumière les tensions persistantes entre l'autonomie européenne et le maintien d'une coopération militaire avec les États-Unis. Alors que le renforcement militaire européen est une réponse à la volonté d’autonomie affichée, la Hongrie souligne l'importance d'une coopération politique avec la Russie.
Par ailleurs, une rencontre entre des représentants américains et ukrainiens en Arabie saoudite est prévue la semaine prochaine. Cette rencontre, visant à discuter d'un cadre pour un accord de paix, s'inscrit dans un contexte de tensions et d'incertitude sur l'issue du conflit. La volonté de l'UE de construire une défense européenne plus solide s'accompagne donc d'une nécessité d'un consensus sur la question ukrainienne pour ne pas alimenter les prochaines crises.
L'Union européenne a franchi une étape majeure dans la construction d'une défense plus robuste, en approuvant un plan ambitieux de la Commission européenne visant à mobiliser 800 milliards d'euros sur le long terme pour moderniser ses forces armées. Ce plan, accueilli avec enthousiasme par la plupart des dirigeants européens, témoigne d'une volonté accrue de se doter d'une défense autonome, face à la situation en Ukraine et aux inquiétudes croissantes quant au soutien des États-Unis.
Le sommet extraordinaire des Vingt-Sept, réuni à Bruxelles, a donné son feu vert à des mesures permettant aux États membres d'augmenter leurs dépenses militaires sans pénaliser leurs déficits. Pour Emmanuel Macron, ce « sursaut » est crucial : « nous avons besoin de bâtir des capacités de défense autonomes pour les Européens. »
Des discussions ont également eu lieu, selon les sources, sur l'éventuelle extension du parapluie nucléaire français à l'Europe, une idée soutenue par certains pays, mais jugée prématurée par d'autres. L'Allemagne, quant à elle, a insisté sur la nécessité de maintenir le soutien militaire américain.
Malgré cet engagement général, le sommet a révélé des divergences sur la question ukrainienne. Les Vingt-Six (à l'exception de la Hongrie) ont réaffirmé leur soutien indéfectible à l'Ukraine, dans une déclaration commune.
La Hongrie, proche de la Russie, a refusé de se joindre à ce consensus, soulignant les risques de voir la division sur la question ukrainienne s'amplifier. Les dissensions sont apparues sur la gestion du conflit avec la Russie, alors que Washington suspend ses aides militaires et son partage de renseignements. L'absence de mention de la trêve partielle, une idée proposée par la France et le Royaume-Uni, souligne cette division.
Le sommet a mis en lumière les tensions persistantes entre l'autonomie européenne et le maintien d'une coopération militaire avec les États-Unis. Alors que le renforcement militaire européen est une réponse à la volonté d’autonomie affichée, la Hongrie souligne l'importance d'une coopération politique avec la Russie.
Par ailleurs, une rencontre entre des représentants américains et ukrainiens en Arabie saoudite est prévue la semaine prochaine. Cette rencontre, visant à discuter d'un cadre pour un accord de paix, s'inscrit dans un contexte de tensions et d'incertitude sur l'issue du conflit. La volonté de l'UE de construire une défense européenne plus solide s'accompagne donc d'une nécessité d'un consensus sur la question ukrainienne pour ne pas alimenter les prochaines crises.
Politique & Société