Dans une démonstration d'unité inattendue entre des anciens opposants, Albert Ondo Ossa, Alain-Claude Billy-By-Nze, Pierre-Claver Maganga Moussavou et Ali Akbar Onanga Y'Obégué ont tenu une conférence de presse le 8 janvier pour dénoncer les diverses promesses non tenues par le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions CTRI. Les quatre hommes ont exprimé leurs préoccupations concernant la participation des militaires aux élections à venir, soulignant qu’une telle implication compromettrait la légitimité du processus électoral.
Les anciens responsables politiques, qui se sont unis malgré leurs divergences passées, ont critiqué les autorités militaires pour avoir « confisqué » le calendrier électoral. Selon eux, cela constitue un obstacle majeur à la transition vers un gouvernement civil. Ali Akbar Onanga Y'Obégué a précisé que leur réunion ne visait pas à créer une nouvelle coalition politique, mais à sensibiliser l’opinion publique sur ce qu'ils qualifient d’actions unilatérales des militaires.
Les revendications soulevées au cours de cette conférence incluent :
1. Retrait des militaires : Les quatre personnalités exigent le retour immédiat des militaires dans les casernes et leur interdiction de participer aux élections de fin de transition.
2. Restaurer la Constitution de 1991 : Ils appellent à un retour à la Constitution de 1991, jugeant illégitime celle adoptée par référendum en novembre dernier.
3. Refonte du Code électoral: Une demande de transparence dans le processus électoral a également été formulée, incluant une refonte du Code électoral en vigueur.
4. Mobilisation populaire : Une campagne pour encourager une mobilisation pacifique et démocratique a été évoquée.
5. Chronogramme de la transition: Les leaders souhaitent une communication immédiate et détaillée concernant le processus et le calendrier de sortie de la transition.
Les critiques se sont intensifiées envers le président de transition, le général Oligui Nguema, avec des affirmations accrues sur son incapacité à gagner une élection. Albert Ondo Ossa a déclaré : « Il ne peut pas aligner 5 % à une élection », affirmant qu’il existe de véritables résultats des dernières élections — une allusion aux récentes tensions post-électorales.
Alors que le Parlement de transition s’apprête à examiner le projet de Code électoral, les tensions sont palpables. Le Cercle de réflexion populaire sur la transition, dirigé par Eric Simon Zue, a défendu la position des militaires. Il a déclaré : « S'ils sont libres aujourd'hui, c'est grâce au général Brice Clotaire Oligui Nguema ». Les autorités militaires n’ont pas encore fait de commentaire formel face à cette montée de tensions politiques.
Dans une démonstration d'unité inattendue entre des anciens opposants, Albert Ondo Ossa, Alain-Claude Billy-By-Nze, Pierre-Claver Maganga Moussavou et Ali Akbar Onanga Y'Obégué ont tenu une conférence de presse le 8 janvier pour dénoncer les diverses promesses non tenues par le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions CTRI. Les quatre hommes ont exprimé leurs préoccupations concernant la participation des militaires aux élections à venir, soulignant qu’une telle implication compromettrait la légitimité du processus électoral.
Les anciens responsables politiques, qui se sont unis malgré leurs divergences passées, ont critiqué les autorités militaires pour avoir « confisqué » le calendrier électoral. Selon eux, cela constitue un obstacle majeur à la transition vers un gouvernement civil. Ali Akbar Onanga Y'Obégué a précisé que leur réunion ne visait pas à créer une nouvelle coalition politique, mais à sensibiliser l’opinion publique sur ce qu'ils qualifient d’actions unilatérales des militaires.
Les revendications soulevées au cours de cette conférence incluent :
1. Retrait des militaires : Les quatre personnalités exigent le retour immédiat des militaires dans les casernes et leur interdiction de participer aux élections de fin de transition.
2. Restaurer la Constitution de 1991 : Ils appellent à un retour à la Constitution de 1991, jugeant illégitime celle adoptée par référendum en novembre dernier.
3. Refonte du Code électoral: Une demande de transparence dans le processus électoral a également été formulée, incluant une refonte du Code électoral en vigueur.
4. Mobilisation populaire : Une campagne pour encourager une mobilisation pacifique et démocratique a été évoquée.
5. Chronogramme de la transition: Les leaders souhaitent une communication immédiate et détaillée concernant le processus et le calendrier de sortie de la transition.
Les critiques se sont intensifiées envers le président de transition, le général Oligui Nguema, avec des affirmations accrues sur son incapacité à gagner une élection. Albert Ondo Ossa a déclaré : « Il ne peut pas aligner 5 % à une élection », affirmant qu’il existe de véritables résultats des dernières élections — une allusion aux récentes tensions post-électorales.
Alors que le Parlement de transition s’apprête à examiner le projet de Code électoral, les tensions sont palpables. Le Cercle de réflexion populaire sur la transition, dirigé par Eric Simon Zue, a défendu la position des militaires. Il a déclaré : « S'ils sont libres aujourd'hui, c'est grâce au général Brice Clotaire Oligui Nguema ». Les autorités militaires n’ont pas encore fait de commentaire formel face à cette montée de tensions politiques.
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