Une semaine après le lancement des consultations initiées par le président Félix Tshisekedi pour la formation d'un gouvernement d'union nationale, l'opposition maintient son boycott, créant ainsi une impasse dans les discussions. Ces consultations, qui visent à rassembler les différentes factions politiques du pays, se déroulent dans un contexte de tensions exacerbées, notamment en raison de l'agression présumée du Rwanda et du soutien accordé aux rebelles du M23.
Jusqu'à présent, les discussions ont principalement impliqué des figures influentes de la majorité au pouvoir, suscitant des critiques concernant l'absence de représentants de l'opposition. Modeste Bahati, numéro trois du Sénat et leader d'un des principaux regroupements de la majorité, a souligné l'importance du « poids » de chaque acteur dans la formation du futur gouvernement. Il a également mis en garde contre le risque de débauchage dans un environnement où « flatteurs et courtisans » pourraient influencer les décisions.
De son côté, Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale, a insisté sur la nécessité de rester concentré sur les objectifs principaux : rassembler l'opposition, la majorité et les différentes parties prenantes dans un processus inclusif visant à instaurer la paix dans l'Est du pays. Cependant, des voix au sein de la majorité plaident pour une priorité sur la reconquête des territoires occupés par le M23/AFC, mettant en lumière les divergences internes.
Un haut responsable politique a commenté que ces consultations révèlent un besoin de cohésion au sein de la majorité avant d'envisager l'ouverture vers d'autres camps politiques. Les organisateurs prévoient d'inclure cette semaine d'autres alliés de la majorité, des organisations de la société civile et des membres de l'opposition. Cependant, les figures de proue de l'opposition continuent de rejeter cette démarche, prônant plutôt une médiation par les Églises pour unifier le pays.
Une semaine après le lancement des consultations initiées par le président Félix Tshisekedi pour la formation d'un gouvernement d'union nationale, l'opposition maintient son boycott, créant ainsi une impasse dans les discussions. Ces consultations, qui visent à rassembler les différentes factions politiques du pays, se déroulent dans un contexte de tensions exacerbées, notamment en raison de l'agression présumée du Rwanda et du soutien accordé aux rebelles du M23.
Jusqu'à présent, les discussions ont principalement impliqué des figures influentes de la majorité au pouvoir, suscitant des critiques concernant l'absence de représentants de l'opposition. Modeste Bahati, numéro trois du Sénat et leader d'un des principaux regroupements de la majorité, a souligné l'importance du « poids » de chaque acteur dans la formation du futur gouvernement. Il a également mis en garde contre le risque de débauchage dans un environnement où « flatteurs et courtisans » pourraient influencer les décisions.
De son côté, Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale, a insisté sur la nécessité de rester concentré sur les objectifs principaux : rassembler l'opposition, la majorité et les différentes parties prenantes dans un processus inclusif visant à instaurer la paix dans l'Est du pays. Cependant, des voix au sein de la majorité plaident pour une priorité sur la reconquête des territoires occupés par le M23/AFC, mettant en lumière les divergences internes.
Un haut responsable politique a commenté que ces consultations révèlent un besoin de cohésion au sein de la majorité avant d'envisager l'ouverture vers d'autres camps politiques. Les organisateurs prévoient d'inclure cette semaine d'autres alliés de la majorité, des organisations de la société civile et des membres de l'opposition. Cependant, les figures de proue de l'opposition continuent de rejeter cette démarche, prônant plutôt une médiation par les Églises pour unifier le pays.
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