Le sous-préfet de l'arrondissement d'Idabato, Roland Ewane, a été libéré après six mois de captivité. Enlevé le 1ᵉʳ octobre 2024 par des groupes armés opérant dans la région anglophone du Cameroun, M. Ewane a été retrouvé sain et sauf lundi 17 mars 2025, en début de soirée. Il a ensuite été escorté sous haute sécurité à Buea, la capitale régionale du Sud-Ouest.
L'enlèvement du sous-préfet avait plongé la région dans l'incertitude, cette partie du pays étant le théâtre de tensions liées aux mouvements indépendantistes anglophones et aux actes de piraterie maritime dans le golfe de Guinée. Selon des informations recueillies, les ravisseurs de M. Ewane seraient liés à ces groupes armés.
Deux mois avant sa libération, Roland Ewane avait envoyé un message audio désespéré à ses supérieurs, notamment au ministre camerounais de l'Administration territoriale. Dans cet enregistrement, il suppliait les autorités d'agir pour sa libération, précisant que sa famille avait déjà réuni une partie de la rançon exigée par ses ravisseurs. Le montant réclamé s’élevait à 5 millions de dollars, ainsi que divers biens matériels.
Les circonstances exactes de la libération du sous-préfet restent floues. Aucune information officielle n’a été donnée concernant le paiement de la rançon. Le gouvernement camerounais, par l’intermédiaire du ministère de la Communication, n’a pas souhaité faire de commentaires à ce sujet. De son côté, Roland Ewane n’a pas encore pris la parole publiquement depuis sa libération.
Le sous-préfet de l'arrondissement d'Idabato, Roland Ewane, a été libéré après six mois de captivité. Enlevé le 1ᵉʳ octobre 2024 par des groupes armés opérant dans la région anglophone du Cameroun, M. Ewane a été retrouvé sain et sauf lundi 17 mars 2025, en début de soirée. Il a ensuite été escorté sous haute sécurité à Buea, la capitale régionale du Sud-Ouest.
L'enlèvement du sous-préfet avait plongé la région dans l'incertitude, cette partie du pays étant le théâtre de tensions liées aux mouvements indépendantistes anglophones et aux actes de piraterie maritime dans le golfe de Guinée. Selon des informations recueillies, les ravisseurs de M. Ewane seraient liés à ces groupes armés.
Deux mois avant sa libération, Roland Ewane avait envoyé un message audio désespéré à ses supérieurs, notamment au ministre camerounais de l'Administration territoriale. Dans cet enregistrement, il suppliait les autorités d'agir pour sa libération, précisant que sa famille avait déjà réuni une partie de la rançon exigée par ses ravisseurs. Le montant réclamé s’élevait à 5 millions de dollars, ainsi que divers biens matériels.
Les circonstances exactes de la libération du sous-préfet restent floues. Aucune information officielle n’a été donnée concernant le paiement de la rançon. Le gouvernement camerounais, par l’intermédiaire du ministère de la Communication, n’a pas souhaité faire de commentaires à ce sujet. De son côté, Roland Ewane n’a pas encore pris la parole publiquement depuis sa libération.
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