Les consultations pour la formation d'un gouvernement d'union nationale en République démocratique du Congo (RDC), lancées le 24 mars par le président Félix Tshisekedi, se poursuivent, mais le processus peine à s'ancrer dans une perspective inclusive. Réunies autour du conseil spécial sécurité du chef de l'État, les discussions se concentrent actuellement sur les caciques de la majorité présidentielle, qui doit d'abord trouver sa propre cohésion.
Augustin Kabuya, chef du parti présidentiel, reconnaît l'importance de ces discussions internes: "On ne peut pas faire semblant quand il y a un problème. Il faut éviter des frustrations, l'humiliation en politique…". Cette priorité accordée à la majorité, malgré les appels à l'union nationale, laisse perplexe l'opposition, qui se montre déjà réticente.
Jean-Pierre Bemba, leader du MLC, souligne un autre point crucial, l'invasion du Rwanda et la reconquête des territoires occupés par les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) : "Nous sommes attaqués par le Rwanda pour la quatrième fois... Notre objectif devrait être de regagner l'ensemble du territoire national, de libérer nos populations du Nord et du Sud-Kivu". Cette urgence sécuritaire, partagée par le secrétaire général du UNC (parti de Vital Kamerhe), Billy Kambale, conduit à des propositions d'un "gouvernement de guerre".

Les consultations prévoient néanmoins des échanges avec la société civile dans les prochains jours, mais les principales forces de l'opposition ont déjà rejeté l'offre du président, estimant qu'elle ne permettra pas d'apporter une solution concrète à la crise sécuritaire actuelle.
La formation du gouvernement d'union nationale demeure donc compromise. L'urgence sécuritaire, exacerbée par la persistance de l'invasion des groupes armés, prend le pas sur la nécessité cruciale d'une large coalition nationale. Le processus de dialogue s'avère donc ardue et les enjeux de la crise congolaise semblent de plus en plus compliqués.
Les consultations pour la formation d'un gouvernement d'union nationale en République démocratique du Congo (RDC), lancées le 24 mars par le président Félix Tshisekedi, se poursuivent, mais le processus peine à s'ancrer dans une perspective inclusive. Réunies autour du conseil spécial sécurité du chef de l'État, les discussions se concentrent actuellement sur les caciques de la majorité présidentielle, qui doit d'abord trouver sa propre cohésion.
Augustin Kabuya, chef du parti présidentiel, reconnaît l'importance de ces discussions internes: "On ne peut pas faire semblant quand il y a un problème. Il faut éviter des frustrations, l'humiliation en politique…". Cette priorité accordée à la majorité, malgré les appels à l'union nationale, laisse perplexe l'opposition, qui se montre déjà réticente.
Jean-Pierre Bemba, leader du MLC, souligne un autre point crucial, l'invasion du Rwanda et la reconquête des territoires occupés par les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) : "Nous sommes attaqués par le Rwanda pour la quatrième fois... Notre objectif devrait être de regagner l'ensemble du territoire national, de libérer nos populations du Nord et du Sud-Kivu". Cette urgence sécuritaire, partagée par le secrétaire général du UNC (parti de Vital Kamerhe), Billy Kambale, conduit à des propositions d'un "gouvernement de guerre".

Les consultations prévoient néanmoins des échanges avec la société civile dans les prochains jours, mais les principales forces de l'opposition ont déjà rejeté l'offre du président, estimant qu'elle ne permettra pas d'apporter une solution concrète à la crise sécuritaire actuelle.
La formation du gouvernement d'union nationale demeure donc compromise. L'urgence sécuritaire, exacerbée par la persistance de l'invasion des groupes armés, prend le pas sur la nécessité cruciale d'une large coalition nationale. Le processus de dialogue s'avère donc ardue et les enjeux de la crise congolaise semblent de plus en plus compliqués.
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