L'enquête sur l'incendie dévastateur qui a frappé le Parlement libérien le 18 décembre dernier prend une tournure inquiétante. Thomas Etheridge, agent d’entretien au bureau de Jonathan Fonati Koffa, président de la Chambre des représentants, a été désigné comme l'un des principaux suspects. Lors de son audience devant un tribunal de Monrovia, Etheridge a dénoncé des actes de torture dont il aurait été victime en détention, y compris des simulations de noyade.
L’incendie, qui a ravagé les deux chambres du Parlement, a suscité une vive polémique au sein du paysage politique libérien. Etheridge, interpellé le jour même de l'incident, a vu sa situation se détériorer après avoir été identifié comme suspect. Au tribunal, il a fait état d’un traitement inhumain, indiquant qu’il avait besoin de soins médicaux à la suite de ses expériences en détention.
Dans le cadre de cette affaire, quatre autres individus proches de Jonathan Fonati Koffa ont été arrêtés. Trois d'entre eux ont été interpellés après une visite au domicile du président de la Chambre, tandis qu'un quatrième a été arrêté pour avoir publié des menaces incendiaires sur les réseaux sociaux.
Le Congrès pour le changement démocratique, principal parti d’opposition, accuse le gouvernement de mener une "chasse aux sorcières" pour forcer Koffa à démissionner avant le discours annuel du président Joseph Boakai, prévu le 30 janvier. Ce discours, traditionnellement prononcé au Parlement, sera exceptionnellement relocalisé cette année, le bâtiment étant désormais inutilisable suite à l'incendie.
L'enquête sur l'incendie dévastateur qui a frappé le Parlement libérien le 18 décembre dernier prend une tournure inquiétante. Thomas Etheridge, agent d’entretien au bureau de Jonathan Fonati Koffa, président de la Chambre des représentants, a été désigné comme l'un des principaux suspects. Lors de son audience devant un tribunal de Monrovia, Etheridge a dénoncé des actes de torture dont il aurait été victime en détention, y compris des simulations de noyade.
L’incendie, qui a ravagé les deux chambres du Parlement, a suscité une vive polémique au sein du paysage politique libérien. Etheridge, interpellé le jour même de l'incident, a vu sa situation se détériorer après avoir été identifié comme suspect. Au tribunal, il a fait état d’un traitement inhumain, indiquant qu’il avait besoin de soins médicaux à la suite de ses expériences en détention.
Dans le cadre de cette affaire, quatre autres individus proches de Jonathan Fonati Koffa ont été arrêtés. Trois d'entre eux ont été interpellés après une visite au domicile du président de la Chambre, tandis qu'un quatrième a été arrêté pour avoir publié des menaces incendiaires sur les réseaux sociaux.
Le Congrès pour le changement démocratique, principal parti d’opposition, accuse le gouvernement de mener une "chasse aux sorcières" pour forcer Koffa à démissionner avant le discours annuel du président Joseph Boakai, prévu le 30 janvier. Ce discours, traditionnellement prononcé au Parlement, sera exceptionnellement relocalisé cette année, le bâtiment étant désormais inutilisable suite à l'incendie.
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