Les relations entre le Niger et les compagnies pétrolières chinoises, notamment la CNPC, continuent de se détériorer. Dans une nouvelle offensive, le ministre nigérien du Pétrole, Sahabi Oumarou, a exigé le départ des expatriés chinois en poste depuis plus de quatre ans, invoquant le non-respect des réglementations nationales.
Dans plusieurs courriers envoyés ce mois-ci, le ministre dénonce le « mépris » affiché par certaines entreprises vis-à-vis de la législation nigérienne.
Les travailleurs étrangers visés, en grande partie employés par la CNPC et la société Soraz, gestionnaire de la raffinerie de Zinder, devront quitter le territoire nigérien d’ici la fin du mois, sauf dérogation exceptionnelle.
Malgré cette position ferme, Sahabi Oumarou a laissé entendre qu’un examen « au cas par cas » serait possible afin d’éviter une paralysie des activités industrielles. Cette ouverture intervient dans un contexte de tensions croissantes : en mars dernier, les directeurs de la CNPC, de la Soraz et de Wapco avaient déjà été expulsés du pays.
Outre la question du personnel, Niamey reproche à la CNPC plusieurs irrégularités, notamment le non-paiement d’arriérés fiscaux. Une situation paradoxale, alors que la société chinoise a accordé au Niger une avance financière de 400 millions de dollars en 2024.
Au cœur de ce bras de fer se trouvent des revendications de souveraineté nationale. Le gouvernement nigérien exige une renégociation des contrats pétroliers ainsi qu’un recrutement accru de travailleurs locaux dans les entreprises étrangères.
Malgré ces conflits, la Chine reste le principal partenaire économique du Niger. Le pétrole, dont la CNPC est l’un des principaux exploitants, constitue la première ressource d’exportation du pays. Mais selon plusieurs experts du secteur, le Niger peine à exercer un contrôle réel sur les activités de ces multinationales, nourrissant un climat de méfiance.
Les relations entre le Niger et les compagnies pétrolières chinoises, notamment la CNPC, continuent de se détériorer. Dans une nouvelle offensive, le ministre nigérien du Pétrole, Sahabi Oumarou, a exigé le départ des expatriés chinois en poste depuis plus de quatre ans, invoquant le non-respect des réglementations nationales.
Dans plusieurs courriers envoyés ce mois-ci, le ministre dénonce le « mépris » affiché par certaines entreprises vis-à-vis de la législation nigérienne.
Les travailleurs étrangers visés, en grande partie employés par la CNPC et la société Soraz, gestionnaire de la raffinerie de Zinder, devront quitter le territoire nigérien d’ici la fin du mois, sauf dérogation exceptionnelle.
Malgré cette position ferme, Sahabi Oumarou a laissé entendre qu’un examen « au cas par cas » serait possible afin d’éviter une paralysie des activités industrielles. Cette ouverture intervient dans un contexte de tensions croissantes : en mars dernier, les directeurs de la CNPC, de la Soraz et de Wapco avaient déjà été expulsés du pays.
Outre la question du personnel, Niamey reproche à la CNPC plusieurs irrégularités, notamment le non-paiement d’arriérés fiscaux. Une situation paradoxale, alors que la société chinoise a accordé au Niger une avance financière de 400 millions de dollars en 2024.
Au cœur de ce bras de fer se trouvent des revendications de souveraineté nationale. Le gouvernement nigérien exige une renégociation des contrats pétroliers ainsi qu’un recrutement accru de travailleurs locaux dans les entreprises étrangères.
Malgré ces conflits, la Chine reste le principal partenaire économique du Niger. Le pétrole, dont la CNPC est l’un des principaux exploitants, constitue la première ressource d’exportation du pays. Mais selon plusieurs experts du secteur, le Niger peine à exercer un contrôle réel sur les activités de ces multinationales, nourrissant un climat de méfiance.
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