Le 22 janvier 2023, une attaque orchestrée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), un groupe armé affilié à al-Qaïda, a frappé le détachement militaire burkinabè situé à Sebba, dans le nord-est du pays. Ce raid, selon les sources locales, aurait causé la mort de plusieurs dizaines de personnes, laissant derrière lui un tableau de désolation et de peur dans cette ville déjà affligée par l’insécurité.
L'assaut a commencé vers 14 heures, ciblant d'abord le camp militaire avant que les assaillants ne pénètrent dans la ville. Les conséquences de cette attaque sont tragiques : au moins sept civils, dont une femme et ses quatre enfants, auraient trouvé la mort, piégés dans leur tente incendiée. De plus, l'unique station-service de la localité et le centre médical, équipé d'une antenne chirurgicale, ont été réduits en cendres, compliquant davantage la situation humanitaire de la région.
La revendication faite par le JNIM survient alors que les autorités burkinabè se tâtent pour répondre à la crise. À l'heure actuelle, ni la hiérarchie militaire ni le gouvernement burkinabè n'ont émis de commentaire officiel sur cette attaque dévastatrice. Cela soulève des questions sur la capacité de l'État à protéger ses citoyens face à la montée inquiétante des violences dans le pays.
Il est à noter que Sebba, chef-lieu de la province du Yagha, vit sous un blocus imposé par des groupes terroristes depuis plus de deux ans. Cette situation rend les approvisionnements très difficiles, la ville ne recevant des vivres et des secours que par l'intermédiaire de convois militaires, une réalité qui aggrave la souffrance des habitants.
Face à cette escalade qualitative de la violence, Burkinabè se demandent sur la stratégie des autorités pour contrer la menace grandissante des groupes armés, et sur les mesures qui seront mises en place pour assurer la sécurité et la protection des civils.
Le 22 janvier 2023, une attaque orchestrée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), un groupe armé affilié à al-Qaïda, a frappé le détachement militaire burkinabè situé à Sebba, dans le nord-est du pays. Ce raid, selon les sources locales, aurait causé la mort de plusieurs dizaines de personnes, laissant derrière lui un tableau de désolation et de peur dans cette ville déjà affligée par l’insécurité.
L'assaut a commencé vers 14 heures, ciblant d'abord le camp militaire avant que les assaillants ne pénètrent dans la ville. Les conséquences de cette attaque sont tragiques : au moins sept civils, dont une femme et ses quatre enfants, auraient trouvé la mort, piégés dans leur tente incendiée. De plus, l'unique station-service de la localité et le centre médical, équipé d'une antenne chirurgicale, ont été réduits en cendres, compliquant davantage la situation humanitaire de la région.
La revendication faite par le JNIM survient alors que les autorités burkinabè se tâtent pour répondre à la crise. À l'heure actuelle, ni la hiérarchie militaire ni le gouvernement burkinabè n'ont émis de commentaire officiel sur cette attaque dévastatrice. Cela soulève des questions sur la capacité de l'État à protéger ses citoyens face à la montée inquiétante des violences dans le pays.
Il est à noter que Sebba, chef-lieu de la province du Yagha, vit sous un blocus imposé par des groupes terroristes depuis plus de deux ans. Cette situation rend les approvisionnements très difficiles, la ville ne recevant des vivres et des secours que par l'intermédiaire de convois militaires, une réalité qui aggrave la souffrance des habitants.
Face à cette escalade qualitative de la violence, Burkinabè se demandent sur la stratégie des autorités pour contrer la menace grandissante des groupes armés, et sur les mesures qui seront mises en place pour assurer la sécurité et la protection des civils.
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