Kyev pourra bientôt compter sur un nouvel appui blindé australien. Après de longs mois d’hésitations côté américain, les États-Unis ont finalement donné leur feu vert à la livraison des 49 chars Abrams promis par l’Australie en juillet 2024. Une décision qui marque un tournant dans l’engagement de Canberra aux côtés de l’Ukraine.
C’est à Rome, le 18 mai 2025, à l’issue d’un entretien avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, que le Premier ministre australien Anthony Albanese a officialisé la nouvelle : les 49 chars M1A1 Abrams sont en cours de chargement et seront bientôt en route pour l’Ukraine.
Ces blindés, issus des stocks australiens mais construits aux États-Unis, ne pouvaient être exportés sans l’aval de Washington. Une autorisation qui aura mis près de dix mois à être accordée, Washington redoutant jusque-là leur efficacité limitée sur le champ de bataille et les complications logistiques liées à leur déploiement.
Depuis leur annonce en juillet 2024, ces chars Abrams étaient bloqués par des réserves exprimées par le Pentagone. Les États-Unis craignaient en effet que ces modèles, relativement anciens, ne se révèlent inefficaces face à la réalité du front ukrainien. Le coût élevé de leur maintenance, la complexité des pièces de rechange et le manque d’expérience des troupes ukrainiennes avec ce type de matériel figuraient parmi les principaux freins.
S’y ajoutait une inquiétude plus politique : un éventuel cessez-le-feu imminent aurait pu être fragilisé par l’arrivée de nouveaux blindés lourds sur le front, envenimant les négociations diplomatiques en coulisse. Mais l’administration Trump a finalement levé les restrictions.
La décision australienne intervient quelques mois après l’arrivée des 31 Abrams américains en Ukraine fin 2023. Mais l’expérience s’est révélée mitigée : cinq d’entre eux auraient déjà été détruits en conditions de combat, poussant l’armée ukrainienne à les retirer temporairement du front face à leur vulnérabilité face aux drones et aux armes antichars russes.
Malgré cela, l’Australie maintient son engagement militaire, qui atteint désormais 1,3 milliard de dollars australiens depuis le début du conflit. Cette livraison marque une volonté de Canberra de s’inscrire dans une solidarité stratégique durable avec Kyiv, malgré les obstacles techniques et diplomatiques.
Ce geste pourrait également renforcer la crédibilité des soutiens occidentaux à l’Ukraine, dans un contexte où les aides militaires sont de plus en plus scrutées. L’arrivée des blindés australiens, même limités en nombre, pourrait fournir un soutien symbolique et opérationnel à l’armée ukrainienne, à condition que leur usage soit adapté aux réalités du terrain.
Kyev pourra bientôt compter sur un nouvel appui blindé australien. Après de longs mois d’hésitations côté américain, les États-Unis ont finalement donné leur feu vert à la livraison des 49 chars Abrams promis par l’Australie en juillet 2024. Une décision qui marque un tournant dans l’engagement de Canberra aux côtés de l’Ukraine.
C’est à Rome, le 18 mai 2025, à l’issue d’un entretien avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, que le Premier ministre australien Anthony Albanese a officialisé la nouvelle : les 49 chars M1A1 Abrams sont en cours de chargement et seront bientôt en route pour l’Ukraine.
Ces blindés, issus des stocks australiens mais construits aux États-Unis, ne pouvaient être exportés sans l’aval de Washington. Une autorisation qui aura mis près de dix mois à être accordée, Washington redoutant jusque-là leur efficacité limitée sur le champ de bataille et les complications logistiques liées à leur déploiement.
Depuis leur annonce en juillet 2024, ces chars Abrams étaient bloqués par des réserves exprimées par le Pentagone. Les États-Unis craignaient en effet que ces modèles, relativement anciens, ne se révèlent inefficaces face à la réalité du front ukrainien. Le coût élevé de leur maintenance, la complexité des pièces de rechange et le manque d’expérience des troupes ukrainiennes avec ce type de matériel figuraient parmi les principaux freins.
S’y ajoutait une inquiétude plus politique : un éventuel cessez-le-feu imminent aurait pu être fragilisé par l’arrivée de nouveaux blindés lourds sur le front, envenimant les négociations diplomatiques en coulisse. Mais l’administration Trump a finalement levé les restrictions.
La décision australienne intervient quelques mois après l’arrivée des 31 Abrams américains en Ukraine fin 2023. Mais l’expérience s’est révélée mitigée : cinq d’entre eux auraient déjà été détruits en conditions de combat, poussant l’armée ukrainienne à les retirer temporairement du front face à leur vulnérabilité face aux drones et aux armes antichars russes.
Malgré cela, l’Australie maintient son engagement militaire, qui atteint désormais 1,3 milliard de dollars australiens depuis le début du conflit. Cette livraison marque une volonté de Canberra de s’inscrire dans une solidarité stratégique durable avec Kyiv, malgré les obstacles techniques et diplomatiques.
Ce geste pourrait également renforcer la crédibilité des soutiens occidentaux à l’Ukraine, dans un contexte où les aides militaires sont de plus en plus scrutées. L’arrivée des blindés australiens, même limités en nombre, pourrait fournir un soutien symbolique et opérationnel à l’armée ukrainienne, à condition que leur usage soit adapté aux réalités du terrain.
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