Mafia nigériane en Europe

7 hommes accusés proxénétisme jugés devant la cour criminelle de Paris
Tag: #Mafia nigériane #Europe #Autorités judiciaires #Proxénétisme
Publié le 26 June 2024, par Cheetah.News - Site d'information et d'Analyses.
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L'enquête sur la mafia nigériane révèle un réseau clandestin et violent opérant en Europe de l'Ouest, notamment en France, où plusieurs filiales sont actives dans le trafic de drogue et la traite des êtres humains. Sept hommes comparaissent devant la cour criminelle départementale de Paris du 24 juin au 9 juillet, accusés d'avoir organisé un réseau de proxénétisme impliquant des femmes nigérianes dans la région parisienne. 

 

Selon l'ordonnance de mise en accusation consultée par France 24, les accusés appartiendraient à la confraternité "Maphite", originaire de Benin City, dont le chef international Don Cesar est actuellement incarcéré en Italie pour criminalité organisée. En Europe, les groupes "cultist" les plus implantés sont les Eiye (Supreme Eiye confraternity) et les Aye (Black Axe), connus principalement en Espagne et en Italie pour leur implication dans le trafic de drogue et la traite des êtres humains. 

 

À Paris, les membres de "Maphite", originaires pour la plupart de l'État d'Edo au Nigeria, ont établi une succursale baptisée "Famille Tour Eiffel". Entre janvier 2019 et juin 2021, ils auraient exploité plusieurs jeunes femmes dans le secteur de la prostitution, notamment près du Bois de Vincennes et à Château Rouge, ainsi qu'à l'étranger. Les victimes rapportent avoir remis d'importantes sommes d'argent à leurs proxénètes, souvent sous la contrainte de la violence physique.Les enquêtes révèlent que les femmes étaient soumises à des violences, des menaces et des avortements forcés en cas de non-performance financière. 

 

Certaines ont subi jusqu'à dix avortements, souvent avec des méthodes brutales incluant l'utilisation de médicaments dangereux. Les victimes étaient également liées par un serment, le "juju", les contraignant à obéir sous peine de malédiction, une pratique renforcée par des rituels violents et des pressions psychologiques. Le procès s'inscrit dans un contexte où la traite des êtres humains nigériane est en augmentation en France, avec des réseaux de "cults" qui exploitent la vulnérabilité des immigrées nigérianes, souvent victimes de trafic en provenance de Libye. 

 

Les autorités judiciaires françaises intensifient leurs efforts contre ces organisations, tandis que les tribunaux ont déjà condamné plusieurs membres de "cults" pour proxénétisme et traite des êtres humains.Malgré les preuves matérielles et les témoignages accablants, les accusés rejettent en grande partie les accusations portées contre eux, minimisant leur rôle et niant leur affiliation au "cult". 

 

Pourtant, les perquisitions ont permis de saisir des éléments distinctifs des Maphite, ce qui renforce les soupçons des enquêteurs et la conviction des autorités judiciaires françaises quant à la nature criminelle de ces organisations.

L'enquête sur la mafia nigériane révèle un réseau clandestin et violent opérant en Europe de l'Ouest, notamment en France, où plusieurs filiales sont actives dans le trafic de drogue et la traite des êtres humains. Sept hommes comparaissent devant la cour criminelle départementale de Paris du 24 juin au 9 juillet, accusés d'avoir organisé un réseau de proxénétisme impliquant des femmes nigérianes dans la région parisienne. 

 

Selon l'ordonnance de mise en accusation consultée par France 24, les accusés appartiendraient à la confraternité "Maphite", originaire de Benin City, dont le chef international Don Cesar est actuellement incarcéré en Italie pour criminalité organisée. En Europe, les groupes "cultist" les plus implantés sont les Eiye (Supreme Eiye confraternity) et les Aye (Black Axe), connus principalement en Espagne et en Italie pour leur implication dans le trafic de drogue et la traite des êtres humains. 

 

À Paris, les membres de "Maphite", originaires pour la plupart de l'État d'Edo au Nigeria, ont établi une succursale baptisée "Famille Tour Eiffel". Entre janvier 2019 et juin 2021, ils auraient exploité plusieurs jeunes femmes dans le secteur de la prostitution, notamment près du Bois de Vincennes et à Château Rouge, ainsi qu'à l'étranger. Les victimes rapportent avoir remis d'importantes sommes d'argent à leurs proxénètes, souvent sous la contrainte de la violence physique.Les enquêtes révèlent que les femmes étaient soumises à des violences, des menaces et des avortements forcés en cas de non-performance financière. 

 

Certaines ont subi jusqu'à dix avortements, souvent avec des méthodes brutales incluant l'utilisation de médicaments dangereux. Les victimes étaient également liées par un serment, le "juju", les contraignant à obéir sous peine de malédiction, une pratique renforcée par des rituels violents et des pressions psychologiques. Le procès s'inscrit dans un contexte où la traite des êtres humains nigériane est en augmentation en France, avec des réseaux de "cults" qui exploitent la vulnérabilité des immigrées nigérianes, souvent victimes de trafic en provenance de Libye. 

 

Les autorités judiciaires françaises intensifient leurs efforts contre ces organisations, tandis que les tribunaux ont déjà condamné plusieurs membres de "cults" pour proxénétisme et traite des êtres humains.Malgré les preuves matérielles et les témoignages accablants, les accusés rejettent en grande partie les accusations portées contre eux, minimisant leur rôle et niant leur affiliation au "cult". 

 

Pourtant, les perquisitions ont permis de saisir des éléments distinctifs des Maphite, ce qui renforce les soupçons des enquêteurs et la conviction des autorités judiciaires françaises quant à la nature criminelle de ces organisations.

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