Le sommet des chefs d’État de la CEDEAO, prévu pour le dimanche 7 juillet 2024 à Abuja, Nigeria, revêt une importance cruciale dans le contexte sous-régional actuel. Simultanément, la réunion des ministres des Affaires étrangères de la CEDEAO a débuté le vendredi 5 juillet, marquant le début des discussions préliminaires avant le sommet des chefs d’État. La décision du Président Patrice Talon de ne pas y participer est fort louable et stratégique.
D’une part, parce qu’il honore d'autres engagements diplomatiques en France. Cette absence pourrait être interprétée, d’autre part, comme une tentative tacite d'éviter de froisser la junte au pouvoir au Niger, contribuant ainsi à une accalmie relative entre les deux pays après les agitations des semaines précédentes. Elle suggère également une volonté de maintenir des relations stables et de préserver la paix régionale, dans un contexte où les tensions peuvent influencer la dynamique politique et sécuritaire de la région.
Par ailleurs, ce sommet revêt une signification particulière alors que la CEDEAO examine des questions stratégiques telles que la possible sortie de certains pays de l'Accord de Libre-Échange de la CEDEAO (ALECE), ainsi que les mesures nécessaires pour maintenir la cohésion et l'intégration régionales. Les discussions devraient également porter sur les moyens de renforcer la coopération économique et sécuritaire entre les États membres, face aux défis croissants de sécurité et de développement dans la sous-région ouest-africaine.
En son absence, le ministre des Affaires étrangères du Bénin, Shegun Bakary, a représenté le pays à ce rassemblement crucial. Sa présence souligne l'engagement continu du Bénin dans les affaires régionales de la CEDEAO malgré les défis actuels.
Le sommet des chefs d’État de la CEDEAO, prévu pour le dimanche 7 juillet 2024 à Abuja, Nigeria, revêt une importance cruciale dans le contexte sous-régional actuel. Simultanément, la réunion des ministres des Affaires étrangères de la CEDEAO a débuté le vendredi 5 juillet, marquant le début des discussions préliminaires avant le sommet des chefs d’État. La décision du Président Patrice Talon de ne pas y participer est fort louable et stratégique.
D’une part, parce qu’il honore d'autres engagements diplomatiques en France. Cette absence pourrait être interprétée, d’autre part, comme une tentative tacite d'éviter de froisser la junte au pouvoir au Niger, contribuant ainsi à une accalmie relative entre les deux pays après les agitations des semaines précédentes. Elle suggère également une volonté de maintenir des relations stables et de préserver la paix régionale, dans un contexte où les tensions peuvent influencer la dynamique politique et sécuritaire de la région.
Par ailleurs, ce sommet revêt une signification particulière alors que la CEDEAO examine des questions stratégiques telles que la possible sortie de certains pays de l'Accord de Libre-Échange de la CEDEAO (ALECE), ainsi que les mesures nécessaires pour maintenir la cohésion et l'intégration régionales. Les discussions devraient également porter sur les moyens de renforcer la coopération économique et sécuritaire entre les États membres, face aux défis croissants de sécurité et de développement dans la sous-région ouest-africaine.
En son absence, le ministre des Affaires étrangères du Bénin, Shegun Bakary, a représenté le pays à ce rassemblement crucial. Sa présence souligne l'engagement continu du Bénin dans les affaires régionales de la CEDEAO malgré les défis actuels.
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