La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a récemment rendu son verdict dans le cadre des violences électorales survenues en 2021 au Bénin. Dans cette affaire complexe impliquant 42 prévenus, une série d'accusations, allant de "tentative d'atteinte à l'intégrité du territoire" à "trafic de munitions" et "incitation à la commission d'actes terroristes", a été portée devant la CRIET. Sur les 42 prévenus, 31 ont été reconnus coupables de divers chefs d'accusation. Les peines prononcées varient considérablement en fonction de la gravité des actes reprochés. Quatre manifestants ont été condamnés à 10 ans de prison ferme et à une amende de 5 millions de Fcfa chacun pour leur implication présumée dans le trafic de 70 000 munitions. D'autres ont écopé de peines allant de 38 mois de prison et 2 millions de Fcfa d'amende à 8 ans de prison ferme et 5 millions de Fcfa d'amende.
Cependant, le verdict de la CRIET n'a pas été accueilli sans réserve. Des prévenus, tels que l'ex-gendarme Thibaut Ogou, ont exprimé leur indignation à l'annonce de leur condamnation. Ogou, condamné à 38 mois de prison ferme et à une amende de 2 millions de Fcfa, a vivement critiqué le système judiciaire, déclarant que "la justice est morte au Bénin". La CRIET a également relaxé onze prévenus, invoquant le doute raisonnable. Cette décision souligne la nécessité d'une évaluation minutieuse des preuves et du respect des principes fondamentaux de la justice. Les condamnés disposent maintenant de 15 jours pour faire appel de leur sentence.
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a récemment rendu son verdict dans le cadre des violences électorales survenues en 2021 au Bénin. Dans cette affaire complexe impliquant 42 prévenus, une série d'accusations, allant de "tentative d'atteinte à l'intégrité du territoire" à "trafic de munitions" et "incitation à la commission d'actes terroristes", a été portée devant la CRIET. Sur les 42 prévenus, 31 ont été reconnus coupables de divers chefs d'accusation. Les peines prononcées varient considérablement en fonction de la gravité des actes reprochés. Quatre manifestants ont été condamnés à 10 ans de prison ferme et à une amende de 5 millions de Fcfa chacun pour leur implication présumée dans le trafic de 70 000 munitions. D'autres ont écopé de peines allant de 38 mois de prison et 2 millions de Fcfa d'amende à 8 ans de prison ferme et 5 millions de Fcfa d'amende.
Cependant, le verdict de la CRIET n'a pas été accueilli sans réserve. Des prévenus, tels que l'ex-gendarme Thibaut Ogou, ont exprimé leur indignation à l'annonce de leur condamnation. Ogou, condamné à 38 mois de prison ferme et à une amende de 2 millions de Fcfa, a vivement critiqué le système judiciaire, déclarant que "la justice est morte au Bénin". La CRIET a également relaxé onze prévenus, invoquant le doute raisonnable. Cette décision souligne la nécessité d'une évaluation minutieuse des preuves et du respect des principes fondamentaux de la justice. Les condamnés disposent maintenant de 15 jours pour faire appel de leur sentence.
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