A quelques jours des élections législatives au Togo, l'opposition et la société civile togolaises éprouvent des difficultés à faire entendre leurs voix. Les manifestations prévues contre la récente réforme constitutionnelle du gouvernement ont été interdites par les autorités. Fatalistes, de nombreux observateurs estiment que le scrutin est joué d'avance.
Depuis l'adoption de la nouvelle constitution contestée par l'opposition, celle-ci et la société civile sont déchirées entre désir de mobilisation et crainte de répression, alors que le scrutin législatif approche à grands pas.
Il ne faut pas attendre grand-chose des élections, a déclaré sans ambiguïté à l'AFP Jean Yaovi Dégli, avocat et ancien ministre chargé des relations avec le Parlement. Selon lui, le parti au pouvoir n'a rien à craindre.
Si les partis d'opposition continuent de faire campagne avant le double scrutin législatif et régional du 29 avril, les espoirs d'une transition politique sont minces. Une victoire de l'opposition serait très difficile à moins d'une révolution, a confié à l'AFP l'historien proche de l'opposition Michel Goeh-Akue, qui souligne que le découpage électoral est favorable au régime et les risques de "bourrage d'urnes importants.
Par ailleurs, la Commission électorale togolaise a refusé à la Conférence épiscopale du Togo de déployer des observateurs électoraux à travers le pays, selon un document consulté par l'AFP.
A quelques jours des élections législatives au Togo, l'opposition et la société civile togolaises éprouvent des difficultés à faire entendre leurs voix. Les manifestations prévues contre la récente réforme constitutionnelle du gouvernement ont été interdites par les autorités. Fatalistes, de nombreux observateurs estiment que le scrutin est joué d'avance.
Depuis l'adoption de la nouvelle constitution contestée par l'opposition, celle-ci et la société civile sont déchirées entre désir de mobilisation et crainte de répression, alors que le scrutin législatif approche à grands pas.
Il ne faut pas attendre grand-chose des élections, a déclaré sans ambiguïté à l'AFP Jean Yaovi Dégli, avocat et ancien ministre chargé des relations avec le Parlement. Selon lui, le parti au pouvoir n'a rien à craindre.
Si les partis d'opposition continuent de faire campagne avant le double scrutin législatif et régional du 29 avril, les espoirs d'une transition politique sont minces. Une victoire de l'opposition serait très difficile à moins d'une révolution, a confié à l'AFP l'historien proche de l'opposition Michel Goeh-Akue, qui souligne que le découpage électoral est favorable au régime et les risques de "bourrage d'urnes importants.
Par ailleurs, la Commission électorale togolaise a refusé à la Conférence épiscopale du Togo de déployer des observateurs électoraux à travers le pays, selon un document consulté par l'AFP.
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