En poste depuis dix-huit mois seulement, le diplomate sénégalais Abdoulaye Bathily, à la tête de la Manul, a démissionné.Cette démission de l'émissaire de l'Onu pour la Libye acte l'échec des efforts de réconciliation entre les dirigeants libyens rivaux.Abdoulaye Bathily a dénoncé le manque de volonté politique et de bonne foi des dirigeants libyens qui se satisferaient, selon lui, de l'impasse actuelle.Depuis le début de la guerre, plusieurs Etats ont soutenu les deux camps antagonistes, parfois jusqu'à l'envoi de mercenaires en Libye : la Turquie et le Qatar à l'Ouest (Tripoli), la Russie, l'Arabie Saoudite et l'Egypte à l'Est (Benghazi). En attendant un successeur, c'est l'Américaine Stephanie Koury, désignée en mars comme adjointe d'Abdoulaye Bathily pour les affaires politiques, qui assurera l'intérim. Un remake du scénario du mandat intérimaire de sa compatriote Stephanie Williams, après le départ en mars 2020 de l'ancien émissaire, Ghassan Salamé.Pour Tim Eaton, chercheur principal au think tank Chatham House, basé à Londres, le départ du Sénégalais Abdoulaye Bathily n'est pas surprenant, pour la simple raison que le processus qu'il menait depuis plusieurs mois était déjà exsangue. "Nous avons constaté, au fil du temps, parmi les nombreux envoyés spéciaux, que son aura joue pour beaucoup. De même, le pays d'origine de l'envoyé spécial est important", déclare-t-il. Des élections présidentielle et législatives libyennes étaient prévues en décembre 2021, mais avaient été reportées sine die en raison de divergences entre les deux camps qui revendiquent la direction du pays : le gouvernement reconnu par l'Onu de Tripoli, dirigé par Abdelhamid Dbeibah, et le maréchal Haftar à Benghazi.
En poste depuis dix-huit mois seulement, le diplomate sénégalais Abdoulaye Bathily, à la tête de la Manul, a démissionné.Cette démission de l'émissaire de l'Onu pour la Libye acte l'échec des efforts de réconciliation entre les dirigeants libyens rivaux.Abdoulaye Bathily a dénoncé le manque de volonté politique et de bonne foi des dirigeants libyens qui se satisferaient, selon lui, de l'impasse actuelle.Depuis le début de la guerre, plusieurs Etats ont soutenu les deux camps antagonistes, parfois jusqu'à l'envoi de mercenaires en Libye : la Turquie et le Qatar à l'Ouest (Tripoli), la Russie, l'Arabie Saoudite et l'Egypte à l'Est (Benghazi). En attendant un successeur, c'est l'Américaine Stephanie Koury, désignée en mars comme adjointe d'Abdoulaye Bathily pour les affaires politiques, qui assurera l'intérim. Un remake du scénario du mandat intérimaire de sa compatriote Stephanie Williams, après le départ en mars 2020 de l'ancien émissaire, Ghassan Salamé.Pour Tim Eaton, chercheur principal au think tank Chatham House, basé à Londres, le départ du Sénégalais Abdoulaye Bathily n'est pas surprenant, pour la simple raison que le processus qu'il menait depuis plusieurs mois était déjà exsangue. "Nous avons constaté, au fil du temps, parmi les nombreux envoyés spéciaux, que son aura joue pour beaucoup. De même, le pays d'origine de l'envoyé spécial est important", déclare-t-il. Des élections présidentielle et législatives libyennes étaient prévues en décembre 2021, mais avaient été reportées sine die en raison de divergences entre les deux camps qui revendiquent la direction du pays : le gouvernement reconnu par l'Onu de Tripoli, dirigé par Abdelhamid Dbeibah, et le maréchal Haftar à Benghazi.
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