La tension monte en Guinée alors que les familles de deux cadres du mouvement citoyen Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) ont déposé une plainte pour disparition forcée contre le chef de la junte guinéenne, le colonel Mamadi Doumbouya. Foninké Menguè et Mamadou Billo Bah ont été arrêtés le 9 juillet dernier et n'ont pas réapparu depuis, alimentant les inquiétudes quant à leur sort.
La plainte a été déposée à Paris, en France, en raison de l'absence de confiance dans le système judiciaire guinéen, jugé corrompu et sous l'influence de la junte militaire. Les avocats des familles affirment disposer d'éléments de preuve solides démontrant la responsabilité de Mamadi Doumbouya dans ces disparitions.
La junte guinéenne, de son côté, affirme que la procédure en France est une manoeuvre politique visant à discréditer le régime en place. Le gouvernement guinéen rappelle que la plainte doit encore être examinée par le parquet de Paris pour déterminer sa recevabilité.
Cette affaire risque de mettre davantage sous pression la junte militaire au pouvoir en Guinée, déjà critiquée pour sa répression des opposants politiques et des voix dissidentes. La communauté internationale suit de près l'évolution de la situation en Guinée et appelle au respect des droits de l'homme et à la transparence dans la gestion des affaires publiques.
La tension monte en Guinée alors que les familles de deux cadres du mouvement citoyen Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) ont déposé une plainte pour disparition forcée contre le chef de la junte guinéenne, le colonel Mamadi Doumbouya. Foninké Menguè et Mamadou Billo Bah ont été arrêtés le 9 juillet dernier et n'ont pas réapparu depuis, alimentant les inquiétudes quant à leur sort.
La plainte a été déposée à Paris, en France, en raison de l'absence de confiance dans le système judiciaire guinéen, jugé corrompu et sous l'influence de la junte militaire. Les avocats des familles affirment disposer d'éléments de preuve solides démontrant la responsabilité de Mamadi Doumbouya dans ces disparitions.
La junte guinéenne, de son côté, affirme que la procédure en France est une manoeuvre politique visant à discréditer le régime en place. Le gouvernement guinéen rappelle que la plainte doit encore être examinée par le parquet de Paris pour déterminer sa recevabilité.
Cette affaire risque de mettre davantage sous pression la junte militaire au pouvoir en Guinée, déjà critiquée pour sa répression des opposants politiques et des voix dissidentes. La communauté internationale suit de près l'évolution de la situation en Guinée et appelle au respect des droits de l'homme et à la transparence dans la gestion des affaires publiques.
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