Oké-Owo

Des Mesures draconiennes pour résoudre les conflits éleveurs-agriculteurs
Tag: #Bénin #Sécurité intérieure #Mesures draconiennes #Éleveurs-Agriculteurs
Publié le 01 July 2024, par Cheetah.News - Site d'information et d'Analyses.
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Le lundi 24 juin 2024, à Oké-Owo, dans l’arrondissement de l’Okpara, commune de Savè, sous la direction du Général Nazaire HOUNNONKPÈ, chargé de mission du Président de la République pour les affaires de sécurité intérieure, une délégation de haut niveau s’est confronté aux les conflits récurrents entre agriculteurs et éleveurs. 

 

Ces violences, liées à la transhumance des troupeaux, menaçaient la stabilité et la sécurité de la région. Le Général HOUNNONKPÈ a souligné l’importance vitale d’une cohabitation pacifique entre agriculteurs et éleveurs, mettant en avant la nécessité d’un cadre légal strict pour régir ces interactions. Il a exprimé sa reconnaissance envers tous les acteurs présents, saluant leur engagement pour l’intérêt commun. 

 

Cette séance, qualifiée de "séance de vérité", a permis aux populations affectées de dénoncer notamment les complicités des autorités locales et policières dans la protection des éleveurs responsables des troupeaux envahisseurs. 

 

La délégation, comprenant notamment le chargé de Mission du Préfet des Collines, DEFODJI Chantal, le Directeur Départemental de la Police Républicaine pour les Collines, Johnson K. Marcel, ainsi que d’autres responsables locaux et leaders communautaires, a rencontré élus locaux, agriculteurs, éleveurs et populations locales lors de cette séance importante. 

 

Le chef du village de Sandéhou, identifié comme complice dans l’intrusion des troupeaux bovins nigérians à Oké-Owo, a été enjoint d’expulser ces bêtes dans un délai de 48 heures. Cette mission marque un tournant décisif pour la paix et la sécurité à Oké-Owo, illustrant l’engagement résolu du gouvernement pour la protection des agriculteurs et la gestion harmonieuse des ressources locales.
Décisions Prises :
1. Propriété des bœufs importés : Tout bœuf entrant au Bénin depuis un autre territoire devient la propriété de l’État béninois. L’éleveur doit être saisi et présenté au procureur.
2. Compensation des dégâts : En cas de dégâts causés par un troupeau dans un champ, le propriétaire du troupeau doit payer une amende à l’État et une compensation financière au paysan, selon l’estimation des agents de développement rural.
3. Interdiction de la justice privée : Les paysans sont interdits de prendre justice en main contre un éleveur ou ses animaux ayant endommagé leurs champs. Ils doivent informer leur chef de village, qui les aidera à suivre la procédure normale pour obtenir réparation.
4. Indemnisation collective : Si le propriétaire du troupeau responsable n’est pas identifié, tous les éleveurs recensés dans la zone doivent participer à l’indemnisation du paysan affecté.
5. Rôle du commissariat : Le commissariat est chargé de recevoir toutes les plaintes en cas de dégâts causés par des troupeaux dans les champs et d’engager les procédures judiciaires prévues par la loi contre les éleveurs responsables.
6. Établissement des couloirs de transhumance : Les chefs de village et les chefs d’arrondissement doivent établir des couloirs de transhumance par village, que le maire déclarera d’utilité publique, interdisant aux agriculteurs d’y cultiver.

Le lundi 24 juin 2024, à Oké-Owo, dans l’arrondissement de l’Okpara, commune de Savè, sous la direction du Général Nazaire HOUNNONKPÈ, chargé de mission du Président de la République pour les affaires de sécurité intérieure, une délégation de haut niveau s’est confronté aux les conflits récurrents entre agriculteurs et éleveurs. 

 

Ces violences, liées à la transhumance des troupeaux, menaçaient la stabilité et la sécurité de la région. Le Général HOUNNONKPÈ a souligné l’importance vitale d’une cohabitation pacifique entre agriculteurs et éleveurs, mettant en avant la nécessité d’un cadre légal strict pour régir ces interactions. Il a exprimé sa reconnaissance envers tous les acteurs présents, saluant leur engagement pour l’intérêt commun. 

 

Cette séance, qualifiée de "séance de vérité", a permis aux populations affectées de dénoncer notamment les complicités des autorités locales et policières dans la protection des éleveurs responsables des troupeaux envahisseurs. 

 

La délégation, comprenant notamment le chargé de Mission du Préfet des Collines, DEFODJI Chantal, le Directeur Départemental de la Police Républicaine pour les Collines, Johnson K. Marcel, ainsi que d’autres responsables locaux et leaders communautaires, a rencontré élus locaux, agriculteurs, éleveurs et populations locales lors de cette séance importante. 

 

Le chef du village de Sandéhou, identifié comme complice dans l’intrusion des troupeaux bovins nigérians à Oké-Owo, a été enjoint d’expulser ces bêtes dans un délai de 48 heures. Cette mission marque un tournant décisif pour la paix et la sécurité à Oké-Owo, illustrant l’engagement résolu du gouvernement pour la protection des agriculteurs et la gestion harmonieuse des ressources locales.
Décisions Prises :
1. Propriété des bœufs importés : Tout bœuf entrant au Bénin depuis un autre territoire devient la propriété de l’État béninois. L’éleveur doit être saisi et présenté au procureur.
2. Compensation des dégâts : En cas de dégâts causés par un troupeau dans un champ, le propriétaire du troupeau doit payer une amende à l’État et une compensation financière au paysan, selon l’estimation des agents de développement rural.
3. Interdiction de la justice privée : Les paysans sont interdits de prendre justice en main contre un éleveur ou ses animaux ayant endommagé leurs champs. Ils doivent informer leur chef de village, qui les aidera à suivre la procédure normale pour obtenir réparation.
4. Indemnisation collective : Si le propriétaire du troupeau responsable n’est pas identifié, tous les éleveurs recensés dans la zone doivent participer à l’indemnisation du paysan affecté.
5. Rôle du commissariat : Le commissariat est chargé de recevoir toutes les plaintes en cas de dégâts causés par des troupeaux dans les champs et d’engager les procédures judiciaires prévues par la loi contre les éleveurs responsables.
6. Établissement des couloirs de transhumance : Les chefs de village et les chefs d’arrondissement doivent établir des couloirs de transhumance par village, que le maire déclarera d’utilité publique, interdisant aux agriculteurs d’y cultiver.

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