La Nouvelle-Calédonie a été le théâtre de violences d'une "grande intensité" la veille, alors que l'Assemblée nationale à Paris examinait une révision constitutionnelle décriée par les indépendantistes de l'archipel. Les émeutes ont entraîné des scènes de pillages, d'affrontements entre manifestants et forces de l'ordre, ainsi que des incendies de véhicules, de commerces et d'entreprises.
Le gouvernement local a lancé un appel "à la raison et au calme" en demandant à tous les Calédoniens, ainsi qu'aux responsables politiques, institutionnels, coutumiers, religieux, associatifs et familiaux, d'utiliser toutes les voies et les moyens à leur disposition pour ramener la situation à la normale. Il a souligné que les mécontentements et les frustrations ne justifient en aucun cas la destruction des acquis et l'hypothèque de l'avenir du pays.
Les pompiers de Nouméa ont reçu près de 1 500 appels et ont dû intervenir sur environ 200 feux durant la nuit des émeutes. Une trentaine de commerces, d'usines et d'autres entreprises ont été incendiés, selon un regroupement patronal.
Le Premier ministre Gabriel Attal a condamné ces violences et a souligné la nécessité de rétablir l'ordre, le calme et la sérénité. Le représentant de l'État dans l'archipel, Louis Le Franc, a décrété un couvre-feu pour la nuit suivante dans l'agglomération de Nouméa.
Le ministre de l'Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin, a annoncé que 82 personnes avaient été interpellées au cours des deux derniers jours. Il a qualifié ces violences d'"émeutes commises par des délinquants, parfois des criminels". Il a également précisé que 54 gendarmes et policiers avaient été blessés, certains gravement, et que des familles de gendarmes avaient dû être évacuées.
Les rues de Nouméa et de sa banlieue sont aujourd'hui marquées par les carcasses de voitures incendiées et les restes fumants de pneus et de palettes. Une situation qui témoigne de la tristesse et du désarroi de nombreux habitants, conscients des conséquences dramatiques de ces émeutes sur leur vie quotidienne.
La Nouvelle-Calédonie a été le théâtre de violences d'une "grande intensité" la veille, alors que l'Assemblée nationale à Paris examinait une révision constitutionnelle décriée par les indépendantistes de l'archipel. Les émeutes ont entraîné des scènes de pillages, d'affrontements entre manifestants et forces de l'ordre, ainsi que des incendies de véhicules, de commerces et d'entreprises.
Le gouvernement local a lancé un appel "à la raison et au calme" en demandant à tous les Calédoniens, ainsi qu'aux responsables politiques, institutionnels, coutumiers, religieux, associatifs et familiaux, d'utiliser toutes les voies et les moyens à leur disposition pour ramener la situation à la normale. Il a souligné que les mécontentements et les frustrations ne justifient en aucun cas la destruction des acquis et l'hypothèque de l'avenir du pays.
Les pompiers de Nouméa ont reçu près de 1 500 appels et ont dû intervenir sur environ 200 feux durant la nuit des émeutes. Une trentaine de commerces, d'usines et d'autres entreprises ont été incendiés, selon un regroupement patronal.
Le Premier ministre Gabriel Attal a condamné ces violences et a souligné la nécessité de rétablir l'ordre, le calme et la sérénité. Le représentant de l'État dans l'archipel, Louis Le Franc, a décrété un couvre-feu pour la nuit suivante dans l'agglomération de Nouméa.
Le ministre de l'Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin, a annoncé que 82 personnes avaient été interpellées au cours des deux derniers jours. Il a qualifié ces violences d'"émeutes commises par des délinquants, parfois des criminels". Il a également précisé que 54 gendarmes et policiers avaient été blessés, certains gravement, et que des familles de gendarmes avaient dû être évacuées.
Les rues de Nouméa et de sa banlieue sont aujourd'hui marquées par les carcasses de voitures incendiées et les restes fumants de pneus et de palettes. Une situation qui témoigne de la tristesse et du désarroi de nombreux habitants, conscients des conséquences dramatiques de ces émeutes sur leur vie quotidienne.
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