Dans un effort ambitieux pour renforcer son indépendance alimentaire et favoriser le développement de l’élevage local, le gouvernement du Bénin a officialisé, depuis le 31 décembre dernier, l'interdiction de l'importation de poulet congelé. Cette mesure, qui vise à réduire la dépendance du pays vis-à-vis des importations, touche un marché où le Bénin recevait plus de 100 000 tonnes de poulet congelé chaque année.
Léon Anago, président de l'interprofession avicole, exprime un sentiment de satisfaction au sein de la filière locale. « Cette décision nous permet d'impulser une dynamique favorable à la consommation locale », déclare-t-il. Il souligne également que les attentes face à cette interdiction sont élevées, notamment en ce qui concerne la capacité à produire des volumes suffisants à des prix compétitifs.
L'interprofession a déjà pris des mesures concrètes pour planifier la production. « Nous avons réalisé une cartographie des bâtiments avicoles. Nous sommes prêts à mécaniser nos formats de production, notamment avec des modules de 5 000 et 10 000 poules », rassure Anago. Ce passage à la mécanisation pourrait considérablement renforcer la production locale.
Cependant, l'un des enjeux majeurs reste l'approvisionnement en poussins. Anago se veut optimiste : « Avec les industries déjà établies au Bénin, nous prévoyons d'atteindre l'autosuffisance en matière de poussins d'ici à la fin du premier semestre. » Cela renforcerait la chaîne d'approvisionnement pour les aviculteurs locaux.
Pour accompagner cette transition, l'interprofession envisage une collaboration avec les importateurs, reconnus pour leur expertise en distribution. « Nous allons nous rapprocher d'eux pour établir des contrats. Plutôt que d'importer, ils pourront se reconvertir dans la distribution et aider à la mise en place d’une nouvelle dynamique », précise Anago.
Bien que cette initiative soit la troisième du genre à être adoptée par les autorités, l'interprofession salue la volonté politique affichée. Hospice Akpovo, un acteur de la filière, se dit confiant quant à l'avenir. Il espère voir le marché s'adapter et se stabiliser pour rentabiliser ses investissements dans les années à venir.
Dans un effort ambitieux pour renforcer son indépendance alimentaire et favoriser le développement de l’élevage local, le gouvernement du Bénin a officialisé, depuis le 31 décembre dernier, l'interdiction de l'importation de poulet congelé. Cette mesure, qui vise à réduire la dépendance du pays vis-à-vis des importations, touche un marché où le Bénin recevait plus de 100 000 tonnes de poulet congelé chaque année.
Léon Anago, président de l'interprofession avicole, exprime un sentiment de satisfaction au sein de la filière locale. « Cette décision nous permet d'impulser une dynamique favorable à la consommation locale », déclare-t-il. Il souligne également que les attentes face à cette interdiction sont élevées, notamment en ce qui concerne la capacité à produire des volumes suffisants à des prix compétitifs.
L'interprofession a déjà pris des mesures concrètes pour planifier la production. « Nous avons réalisé une cartographie des bâtiments avicoles. Nous sommes prêts à mécaniser nos formats de production, notamment avec des modules de 5 000 et 10 000 poules », rassure Anago. Ce passage à la mécanisation pourrait considérablement renforcer la production locale.
Cependant, l'un des enjeux majeurs reste l'approvisionnement en poussins. Anago se veut optimiste : « Avec les industries déjà établies au Bénin, nous prévoyons d'atteindre l'autosuffisance en matière de poussins d'ici à la fin du premier semestre. » Cela renforcerait la chaîne d'approvisionnement pour les aviculteurs locaux.
Pour accompagner cette transition, l'interprofession envisage une collaboration avec les importateurs, reconnus pour leur expertise en distribution. « Nous allons nous rapprocher d'eux pour établir des contrats. Plutôt que d'importer, ils pourront se reconvertir dans la distribution et aider à la mise en place d’une nouvelle dynamique », précise Anago.
Bien que cette initiative soit la troisième du genre à être adoptée par les autorités, l'interprofession salue la volonté politique affichée. Hospice Akpovo, un acteur de la filière, se dit confiant quant à l'avenir. Il espère voir le marché s'adapter et se stabiliser pour rentabiliser ses investissements dans les années à venir.
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