On le craignait tous, mais finalement c'est arrivé! Le président Faure Gnassingbé a réussi son coup, c'est-à-dire dire s'offrir la possibilité de se faire désormais élire non directement par le peuple, mais plutôt par les députés. Sinon "ses " députés. C'est hier lundi 25 mars au soir que la nouvelle Constitution a ete votée. Le pays passe ainsi d'un régime présidentiel à un régime parlementaire. Le président de la République sera désormais choisi « sans débat » par le Parlement réuni en congrès « pour un mandat unique de six ans », d’après le nouveau texte lu à l’Assemblée nationale et validé par 89 voix pour, une contre et une abstention. La nouvelle Constitution introduit également un poste de « président du Conseil des ministres », ayant « pleine autorité et le pouvoir de gérer les affaires du gouvernement et d'en être tenu responsable, en conséquence ». Une sorte de 1er ministre donc, qui ne dit pas son nom. Puisque le président du Conseil des ministres est « le chef du parti ou le chef de file de la coalition de partis majoritaire à l’issue des élections législatives. Il est désigné pour un mandat de 6 ans ».A pratiquement un mois des prochaines législatives, le message est clair : la dynastie des "Eyadema" n'est pas prêt à laisser le pouvoir. Faure Gnassingbé veut perpétuer sa "dictature" au prix et au risque de tout, et le peuple togolais devra malheureusement faire avec.
On le craignait tous, mais finalement c'est arrivé! Le président Faure Gnassingbé a réussi son coup, c'est-à-dire dire s'offrir la possibilité de se faire désormais élire non directement par le peuple, mais plutôt par les députés. Sinon "ses " députés. C'est hier lundi 25 mars au soir que la nouvelle Constitution a ete votée. Le pays passe ainsi d'un régime présidentiel à un régime parlementaire. Le président de la République sera désormais choisi « sans débat » par le Parlement réuni en congrès « pour un mandat unique de six ans », d’après le nouveau texte lu à l’Assemblée nationale et validé par 89 voix pour, une contre et une abstention. La nouvelle Constitution introduit également un poste de « président du Conseil des ministres », ayant « pleine autorité et le pouvoir de gérer les affaires du gouvernement et d'en être tenu responsable, en conséquence ». Une sorte de 1er ministre donc, qui ne dit pas son nom. Puisque le président du Conseil des ministres est « le chef du parti ou le chef de file de la coalition de partis majoritaire à l’issue des élections législatives. Il est désigné pour un mandat de 6 ans ».A pratiquement un mois des prochaines législatives, le message est clair : la dynastie des "Eyadema" n'est pas prêt à laisser le pouvoir. Faure Gnassingbé veut perpétuer sa "dictature" au prix et au risque de tout, et le peuple togolais devra malheureusement faire avec.
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