A trois jours de la fin de la campagne présidentielle au Tchad, de nombreux observateurs notent que les 10 candidats en lice n'ont pas mis les pieds dans le nord du pays, pourtant région clé du pays.
L'ancien B.E.T (Borkou, Ennedi, Tibesti), aujourd'hui divisé en quatre provinces, est en effet une immense zone désertique et hostile située dans le Sahara. Selon les chercheurs, c'est à la fois un "no man's land" sur le plan sécuritaire et un territoire politiquement très important pour le Tchad.
C'est une question de réalisme, estime le sociologue Remadji Hoïnathy. Mais pour lui, les candidats ont "commis une erreur" en omettant complètement cette partie du pays dans leurs programmes.
En effet, toutes les rébellions ayant pris le pouvoir à N'Djamena depuis 1979 proviennent de cette région longtemps marginalisée. Les candidats se devaient donc de maintenir un lien avec ce territoire stratégique.
Certains observateurs pointent également la situation sécuritaire "plutôt volatile" qui règne dans le nord du Tchad, expliquant peut-être le désintérêt des candidats pour cette zone.
Pourtant, en négligeant complètement cette région, les candidats à la présidentielle risquent de se couper d'une part importante de l'électorat et de passer à côté d'enjeux cruciaux pour l'avenir du pays. À trois jours de la fin de la campagne, l'omission du nord du Tchad semble être un pari politique risqué.
A trois jours de la fin de la campagne présidentielle au Tchad, de nombreux observateurs notent que les 10 candidats en lice n'ont pas mis les pieds dans le nord du pays, pourtant région clé du pays.
L'ancien B.E.T (Borkou, Ennedi, Tibesti), aujourd'hui divisé en quatre provinces, est en effet une immense zone désertique et hostile située dans le Sahara. Selon les chercheurs, c'est à la fois un "no man's land" sur le plan sécuritaire et un territoire politiquement très important pour le Tchad.
C'est une question de réalisme, estime le sociologue Remadji Hoïnathy. Mais pour lui, les candidats ont "commis une erreur" en omettant complètement cette partie du pays dans leurs programmes.
En effet, toutes les rébellions ayant pris le pouvoir à N'Djamena depuis 1979 proviennent de cette région longtemps marginalisée. Les candidats se devaient donc de maintenir un lien avec ce territoire stratégique.
Certains observateurs pointent également la situation sécuritaire "plutôt volatile" qui règne dans le nord du Tchad, expliquant peut-être le désintérêt des candidats pour cette zone.
Pourtant, en négligeant complètement cette région, les candidats à la présidentielle risquent de se couper d'une part importante de l'électorat et de passer à côté d'enjeux cruciaux pour l'avenir du pays. À trois jours de la fin de la campagne, l'omission du nord du Tchad semble être un pari politique risqué.
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