A l'approche des élections législatives du 29 avril, l'opposition dénonce un coup d'État constitutionnel visant à renforcer le pouvoir du président Faure Gnassingbé. L'Église catholique, quant à elle, n'a pas été autorisée à déployer des observateurs.
Le Togo s'apprête à organiser ses élections législatives le 29 avril prochain, dans un climat tendu. L'opposition dénonce en effet une récente révision constitutionnelle qui, selon elle, vise à consolider le pouvoir du président Faure Gnassingbé.
Cette révision, adoptée en seconde lecture le 19 avril dernier, instaure un régime parlementaire. Un changement majeur qui suscite de vives inquiétudes, notamment de la part de l'Église catholique togolaise.
Notre pays a besoin d'apaisement et de vérité, or cette modification de notre constitution, qui intervient à quelques jours des élections législatives, est manifestement source de division, a ainsi déploré Monseigneur Benoit Alowonou, président de la Conférence des Évêques du Togo.
L'Église catholique, qui avait pourtant demandé à déployer 500 observateurs pour surveiller le bon déroulement du scrutin, s'est vu opposer un refus au motif qu'elle n'aurait pas justifié le financement de cette mission.
De leur côté, les partis d'opposition dénoncent un coup d'État constitutionnel visant à renforcer le pouvoir du président Gnassingbé, en place depuis 2005. Ils appellent donc les électeurs à utiliser ces élections comme un référendum pour ou contre cette réforme.
Face à ces tensions, le ministre togolais de la Fonction publique, Gilbert Bawara, assure que l'opposition aura l'opportunité d'aller vers les concitoyens pour expliquer les raisons pour lesquelles ils y sont opposés. Le verdict des urnes, selon lui, tranchera.
Mais avec le refus opposé à l'Église catholique d'observer le scrutin, la crédibilité du processus électoral est désormais remise en cause. Un nouveau défi majeur pour la stabilité politique du Togo.
A l'approche des élections législatives du 29 avril, l'opposition dénonce un coup d'État constitutionnel visant à renforcer le pouvoir du président Faure Gnassingbé. L'Église catholique, quant à elle, n'a pas été autorisée à déployer des observateurs.
Le Togo s'apprête à organiser ses élections législatives le 29 avril prochain, dans un climat tendu. L'opposition dénonce en effet une récente révision constitutionnelle qui, selon elle, vise à consolider le pouvoir du président Faure Gnassingbé.
Cette révision, adoptée en seconde lecture le 19 avril dernier, instaure un régime parlementaire. Un changement majeur qui suscite de vives inquiétudes, notamment de la part de l'Église catholique togolaise.
Notre pays a besoin d'apaisement et de vérité, or cette modification de notre constitution, qui intervient à quelques jours des élections législatives, est manifestement source de division, a ainsi déploré Monseigneur Benoit Alowonou, président de la Conférence des Évêques du Togo.
L'Église catholique, qui avait pourtant demandé à déployer 500 observateurs pour surveiller le bon déroulement du scrutin, s'est vu opposer un refus au motif qu'elle n'aurait pas justifié le financement de cette mission.
De leur côté, les partis d'opposition dénoncent un coup d'État constitutionnel visant à renforcer le pouvoir du président Gnassingbé, en place depuis 2005. Ils appellent donc les électeurs à utiliser ces élections comme un référendum pour ou contre cette réforme.
Face à ces tensions, le ministre togolais de la Fonction publique, Gilbert Bawara, assure que l'opposition aura l'opportunité d'aller vers les concitoyens pour expliquer les raisons pour lesquelles ils y sont opposés. Le verdict des urnes, selon lui, tranchera.
Mais avec le refus opposé à l'Église catholique d'observer le scrutin, la crédibilité du processus électoral est désormais remise en cause. Un nouveau défi majeur pour la stabilité politique du Togo.
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