La réunion de Revue à mi-parcours du Fonds africain de développement (FAD) a été inaugurée ce matin à Cotonou, marquée par une annonce significative du ministre d’État chargé des Finances et gouverneur de la Banque africaine de développement pour le Bénin, Romuald Wadagni.
Ce dernier a déclaré : « Je suis heureux d’annoncer que le Bénin participera à la reconstitution du FAD-17 avec une contribution de 2 millions de dollars. » Cette déclaration a été accueillie avec enthousiasme par les membres présents du Fonds africain de développement.
Auparavant, le président du Groupe de la Banque africaine de développement et président des Conseils d’administration, Akinwumi Adesina, avait sollicité la participation active du Bénin à cette importante reconstitution, tout en proposant le président Patrice Talon comme « Champion FAD ».
Akinwumi Adesina a salué les remarquables réalisations du Bénin, qui a enregistré une croissance économique impressionnante avec un taux de croissance du PIB de 6,5 % prévu pour 2024 et de 6,2 % pour 2025. Il a également souligné l’augmentation significative du portefeuille du Groupe de la Banque au Bénin, qui est passé de 605 millions de dollars en 2021 à 1,1 milliard de dollars en septembre 2024.
Le ministre d’État Wadagni a ensuite mis en lumière l'importance du FAD en tant que partenaire stratégique pour les pays à faible revenu, appelant chaque pays bénéficiaire à faire preuve de rigueur et de transparence dans l’utilisation des ressources. Il a également évoqué l’objectif du Bénin d’exploiter les instruments du FAD sous forme de garanties, permettant ainsi de lever des fonds et de bénéficier d’effets de levier.
Cette approche a porté ses fruits, le président de la Banque ayant confirmé qu'une garantie partielle de crédit de 195 millions d'euros du Fonds a permis au Bénin de lever 350 millions d'euros dans des conditions très avantageuses sur les marchés de capitaux.
En revenant sur les 50 ans d’histoire du FAD, Akinwumi Adesina a exprimé sa fierté quant aux résultats obtenus, affirmant que le Fonds a eu un impact significatif sur les pays à faible revenu, avec un taux de croissance du PIB réel de 3,7 % prévu pour 2024 et des projections de 4,3 % en 2025.
Les résultats impressionnants du Fonds ont été mis en avant lors de la cérémonie d’ouverture : 15 millions de personnes ont eu accès à l’électricité, 74 millions ont bénéficié d’améliorations dans le secteur agricole pour la sécurité alimentaire, et 45 millions ont connu des avancées dans les infrastructures de transport, avec plus de 8 700 kilomètres de routes construites ou réhabilitées. De plus, le FAD a été classé comme la « deuxième meilleure institution de financement concessionnel au monde » pour la qualité de son assistance au développement.
La rencontre a vu la participation de plénipotentiaires représentant les pays donateurs, des membres des pays bénéficiaires, ainsi que des membres de la haute direction et du Conseil d’administration de la Banque. Le ministre centrafricain de la communication et des médias, Maxime Balalou, ainsi que d'autres hautes autorités du pays hôte, ont également assisté à cette cérémonie.
La réunion de Revue à mi-parcours du Fonds africain de développement (FAD) a été inaugurée ce matin à Cotonou, marquée par une annonce significative du ministre d’État chargé des Finances et gouverneur de la Banque africaine de développement pour le Bénin, Romuald Wadagni.
Ce dernier a déclaré : « Je suis heureux d’annoncer que le Bénin participera à la reconstitution du FAD-17 avec une contribution de 2 millions de dollars. » Cette déclaration a été accueillie avec enthousiasme par les membres présents du Fonds africain de développement.
Auparavant, le président du Groupe de la Banque africaine de développement et président des Conseils d’administration, Akinwumi Adesina, avait sollicité la participation active du Bénin à cette importante reconstitution, tout en proposant le président Patrice Talon comme « Champion FAD ».
Akinwumi Adesina a salué les remarquables réalisations du Bénin, qui a enregistré une croissance économique impressionnante avec un taux de croissance du PIB de 6,5 % prévu pour 2024 et de 6,2 % pour 2025. Il a également souligné l’augmentation significative du portefeuille du Groupe de la Banque au Bénin, qui est passé de 605 millions de dollars en 2021 à 1,1 milliard de dollars en septembre 2024.
Le ministre d’État Wadagni a ensuite mis en lumière l'importance du FAD en tant que partenaire stratégique pour les pays à faible revenu, appelant chaque pays bénéficiaire à faire preuve de rigueur et de transparence dans l’utilisation des ressources. Il a également évoqué l’objectif du Bénin d’exploiter les instruments du FAD sous forme de garanties, permettant ainsi de lever des fonds et de bénéficier d’effets de levier.
Cette approche a porté ses fruits, le président de la Banque ayant confirmé qu'une garantie partielle de crédit de 195 millions d'euros du Fonds a permis au Bénin de lever 350 millions d'euros dans des conditions très avantageuses sur les marchés de capitaux.
En revenant sur les 50 ans d’histoire du FAD, Akinwumi Adesina a exprimé sa fierté quant aux résultats obtenus, affirmant que le Fonds a eu un impact significatif sur les pays à faible revenu, avec un taux de croissance du PIB réel de 3,7 % prévu pour 2024 et des projections de 4,3 % en 2025.
Les résultats impressionnants du Fonds ont été mis en avant lors de la cérémonie d’ouverture : 15 millions de personnes ont eu accès à l’électricité, 74 millions ont bénéficié d’améliorations dans le secteur agricole pour la sécurité alimentaire, et 45 millions ont connu des avancées dans les infrastructures de transport, avec plus de 8 700 kilomètres de routes construites ou réhabilitées. De plus, le FAD a été classé comme la « deuxième meilleure institution de financement concessionnel au monde » pour la qualité de son assistance au développement.
La rencontre a vu la participation de plénipotentiaires représentant les pays donateurs, des membres des pays bénéficiaires, ainsi que des membres de la haute direction et du Conseil d’administration de la Banque. Le ministre centrafricain de la communication et des médias, Maxime Balalou, ainsi que d'autres hautes autorités du pays hôte, ont également assisté à cette cérémonie.
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