Une mobilisation sans précédent secoue l'audiovisuel public en France, avec une grève de deux jours prévue jeudi et vendredi. Les salariés de France Télévision, Radio France, l'Institut national de l'audiovisuel (INA) et France Médias Monde, dont RFI, protestent contre un projet de réforme jugé « démagogique, inefficace et dangereux » par plus de 1 100 signataires d'une tribune publiée dans Le Monde.
La réforme, qui vise à créer une holding en 2025 avant une fusion des sociétés de l'audiovisuel public l'année suivante, suscite de vives critiques parmi les professionnels du secteur. La ministre de la Culture, Rachida Dati, défend ce projet en invoquant un « risque d'affaiblissement » face à la concurrence des plateformes internationales privées. Mais les opposants à la réforme, dont les écologistes, dénoncent une possible phagocytose de la radio par la télévision.
Les journalistes des médias concernés déplorent également une réforme menée dans la précipitation et sans concertation. Des rassemblements sont prévus jeudi près de l'Assemblée nationale et du ministère de la Culture. Cette grève historique soulève des questions cruciales sur l'avenir de l'audiovisuel public en France, entre indépendance journalistique et concurrence internationale.
Une mobilisation sans précédent secoue l'audiovisuel public en France, avec une grève de deux jours prévue jeudi et vendredi. Les salariés de France Télévision, Radio France, l'Institut national de l'audiovisuel (INA) et France Médias Monde, dont RFI, protestent contre un projet de réforme jugé « démagogique, inefficace et dangereux » par plus de 1 100 signataires d'une tribune publiée dans Le Monde.
La réforme, qui vise à créer une holding en 2025 avant une fusion des sociétés de l'audiovisuel public l'année suivante, suscite de vives critiques parmi les professionnels du secteur. La ministre de la Culture, Rachida Dati, défend ce projet en invoquant un « risque d'affaiblissement » face à la concurrence des plateformes internationales privées. Mais les opposants à la réforme, dont les écologistes, dénoncent une possible phagocytose de la radio par la télévision.
Les journalistes des médias concernés déplorent également une réforme menée dans la précipitation et sans concertation. Des rassemblements sont prévus jeudi près de l'Assemblée nationale et du ministère de la Culture. Cette grève historique soulève des questions cruciales sur l'avenir de l'audiovisuel public en France, entre indépendance journalistique et concurrence internationale.
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