Des responsables de la préfecture de Cotonou et un chef d’entreprise ont comparu devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) pour répondre à des accusations de fraude présumée dans l'attribution de marchés publics. Trois collaborateurs du préfet Alain Orounla ainsi qu'un chef d’entreprise, mari de la Personne responsable des marchés publics (PRMP), sont impliqués dans cette affaire. Les accusations portent sur des faits d’« abus de fonctions et de complicité d’abus de fonctions », principalement liés à l'attribution d'un marché de sécurité à l'entreprise du mari de la PRMP, dans des conditions jugées douteuses.
Lors de leur comparution le lundi 15 juillet 2024, tous les accusés ont plaidé non coupables et ont nié les charges qui pesaient contre eux. La PRMP a admis que c'est la société de son mari qui a remporté le marché, affirmant qu'elle était en congé de maternité au moment de l'attribution. Elle a déclaré ne pas avoir eu connaissance de l'identité du soumissionnaire puisque les dossiers étaient sous pli fermé. Elle a précisé avoir pris ses fonctions le 16 septembre 2021. Le mari de la PRMP, propriétaire de l'entreprise bénéficiaire du marché, a confirmé avoir soumissionné conformément à l'appel d'offres et avoir remporté le marché légalement. Il a expliqué que c'était son premier marché avec la préfecture du Littoral et qu'il avait été informé de l'appel d'offres par ses collaborateurs.
L’assistant du préfet a nié toute implication dans la passation des marchés publics mais des éléments incriminants ont été retrouvés lors d'une perquisition à son domicile, notamment un cachet appartenant au propriétaire de l'entreprise gagnante du marché.Le chef de service des affaires financières a affirmé être pleinement engagé dans la procédure d'attribution des marchés mais a soutenu que tout avait été fait dans le respect des règles en vigueur, avec une commission de délibération adéquate.
L'affaire a débuté suite à la plainte d'un chargé de mission du préfet du Littoral concernant des primes impayées, entraînant une enquête qui a élargi le spectre des accusations à l'attribution des marchés publics.La Cour a renvoyé l'affaire au 5 août 2024 pour entendre la secrétaire du CSAF et deux nouveaux plaignants qui se sont manifestés, des agents de la préfecture réclamant également le paiement de primes impayées.
Des responsables de la préfecture de Cotonou et un chef d’entreprise ont comparu devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) pour répondre à des accusations de fraude présumée dans l'attribution de marchés publics. Trois collaborateurs du préfet Alain Orounla ainsi qu'un chef d’entreprise, mari de la Personne responsable des marchés publics (PRMP), sont impliqués dans cette affaire. Les accusations portent sur des faits d’« abus de fonctions et de complicité d’abus de fonctions », principalement liés à l'attribution d'un marché de sécurité à l'entreprise du mari de la PRMP, dans des conditions jugées douteuses.
Lors de leur comparution le lundi 15 juillet 2024, tous les accusés ont plaidé non coupables et ont nié les charges qui pesaient contre eux. La PRMP a admis que c'est la société de son mari qui a remporté le marché, affirmant qu'elle était en congé de maternité au moment de l'attribution. Elle a déclaré ne pas avoir eu connaissance de l'identité du soumissionnaire puisque les dossiers étaient sous pli fermé. Elle a précisé avoir pris ses fonctions le 16 septembre 2021. Le mari de la PRMP, propriétaire de l'entreprise bénéficiaire du marché, a confirmé avoir soumissionné conformément à l'appel d'offres et avoir remporté le marché légalement. Il a expliqué que c'était son premier marché avec la préfecture du Littoral et qu'il avait été informé de l'appel d'offres par ses collaborateurs.
L’assistant du préfet a nié toute implication dans la passation des marchés publics mais des éléments incriminants ont été retrouvés lors d'une perquisition à son domicile, notamment un cachet appartenant au propriétaire de l'entreprise gagnante du marché.Le chef de service des affaires financières a affirmé être pleinement engagé dans la procédure d'attribution des marchés mais a soutenu que tout avait été fait dans le respect des règles en vigueur, avec une commission de délibération adéquate.
L'affaire a débuté suite à la plainte d'un chargé de mission du préfet du Littoral concernant des primes impayées, entraînant une enquête qui a élargi le spectre des accusations à l'attribution des marchés publics.La Cour a renvoyé l'affaire au 5 août 2024 pour entendre la secrétaire du CSAF et deux nouveaux plaignants qui se sont manifestés, des agents de la préfecture réclamant également le paiement de primes impayées.
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