Le Parlement ghanéen est actuellement plongé dans une crise politique sans précédent, alors que le pays se prépare pour les élections générales du 7 décembre. La suspension des travaux parlementaires, décidée après un différend juridique concernant la déclaration de vacance de quatre sièges parlementaires, met en péril l'adoption de lois cruciales, notamment le budget 2025.
Le président du Parlement, Alban Bagbin, a déclaré ces sièges vacants après que quatre députés aient annoncé leur intention de se présenter aux élections sous une étiquette d'indépendant, violant selon lui la loi ghanéenne interdisant tout changement de parti en cours de mandat. Cette décision a suscité la colère du parti au pouvoir, le NPP, qui a saisi la Cour suprême pour contester l'interprétation de la loi par Alban Bagbin.
La Cour suprême a demandé la suspension du retrait des députés, mais cette demande n'a pas été respectée, alimentant davantage les tensions entre le NPP et le principal parti d'opposition, le NDC. Les députés du NDC ont d'ailleurs célébré leur nouveau statut lors de la première séance après le différend, provoquant la suspension des travaux parlementaires.
Cette situation de blocage risque d'avoir des conséquences importantes sur le fonctionnement du pays, alors que le Ghana fait face à une grave crise économique. L'analyste politique Kobi Annan souligne que cette victoire du NDC pourrait être de courte durée, compte tenu de la proximité des élections présidentielles.
Le Parlement ghanéen est actuellement plongé dans une crise politique sans précédent, alors que le pays se prépare pour les élections générales du 7 décembre. La suspension des travaux parlementaires, décidée après un différend juridique concernant la déclaration de vacance de quatre sièges parlementaires, met en péril l'adoption de lois cruciales, notamment le budget 2025.
Le président du Parlement, Alban Bagbin, a déclaré ces sièges vacants après que quatre députés aient annoncé leur intention de se présenter aux élections sous une étiquette d'indépendant, violant selon lui la loi ghanéenne interdisant tout changement de parti en cours de mandat. Cette décision a suscité la colère du parti au pouvoir, le NPP, qui a saisi la Cour suprême pour contester l'interprétation de la loi par Alban Bagbin.
La Cour suprême a demandé la suspension du retrait des députés, mais cette demande n'a pas été respectée, alimentant davantage les tensions entre le NPP et le principal parti d'opposition, le NDC. Les députés du NDC ont d'ailleurs célébré leur nouveau statut lors de la première séance après le différend, provoquant la suspension des travaux parlementaires.
Cette situation de blocage risque d'avoir des conséquences importantes sur le fonctionnement du pays, alors que le Ghana fait face à une grave crise économique. L'analyste politique Kobi Annan souligne que cette victoire du NDC pourrait être de courte durée, compte tenu de la proximité des élections présidentielles.
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