Le Bénin a connu un essor industriel significatif depuis 2016, sous le mandat de Patrice Talon. La ministre de l’Industrie et du Commerce, Alimatou Shadiya Assouman, a détaillé deux axes majeurs de cette politique dans une émission sur la chaîne YouTube de la présidence : l'amélioration du cadre réglementaire et le développement des infrastructures industrielles.
L'actualisation du Code des investissements et la création de zones économiques spéciales (ZES) sont au cœur des avancées réglementaires. Les délais d’obtention des autorisations, auparavant longs et complexes, ont été drastiquement réduits. L’autorisation d'installation industrielle est désormais accordée en 72 heures et l’agrément à la Taxe préférentielle de l’UEMOA en 1 mois, contre plusieurs mois auparavant.
Ces simplifications administratives visent à attirer davantage d'investissements et de créer un environnement propice à la croissance des entreprises.
Parallèlement, le développement d'infrastructures dédiées à l’industrie est crucial. La zone industrielle de Glo-Djigbé, lancée en 2019, démontre cette volonté. Avec un investissement de 128,6 milliards de FCFA, cette ZES de 400 hectares englobe des espaces industriels, commerciaux et logistiques.
Cette initiative, ambitionne de transformer des ressources agricoles comme le cajou, le coton ou le karité, et vise à faire du Bénin un hub industriel régional. Des industries de transformation du coton, de l'habillement, du traitement du soja et du cajou sont déjà implantées.
Le renforcement des zones industrielles existantes complète ce dispositif. La ZES de Sèmè-Podji, grâce au Projet d’accès durable et sécurisé du Bénin à l’énergie électrique (PADSBEE), a vu sa puissance électrique multipliée par 10, passant de 15 MVA à 140 MVA. Ce renforcement énergétique et logistique a permis l'installation de nouvelles industries, créant plus de 8 000 emplois entre 2016 et 2020 contre seulement 1 000 avant 2016.
Le gouvernement béninois vise désormais à finaliser la viabilisation de la GDIZ (Grand Quartier Industriel de Zone) de Glo-Djigbé et de Sèmè-Podji. La création d'une nouvelle zone industrielle dans le Nord du pays est également à l'étude. L'objectif est clair: faire du Bénin un pôle industriel attractif sur l'échiquier ouest-africain.
Le Bénin a connu un essor industriel significatif depuis 2016, sous le mandat de Patrice Talon. La ministre de l’Industrie et du Commerce, Alimatou Shadiya Assouman, a détaillé deux axes majeurs de cette politique dans une émission sur la chaîne YouTube de la présidence : l'amélioration du cadre réglementaire et le développement des infrastructures industrielles.
L'actualisation du Code des investissements et la création de zones économiques spéciales (ZES) sont au cœur des avancées réglementaires. Les délais d’obtention des autorisations, auparavant longs et complexes, ont été drastiquement réduits. L’autorisation d'installation industrielle est désormais accordée en 72 heures et l’agrément à la Taxe préférentielle de l’UEMOA en 1 mois, contre plusieurs mois auparavant.
Ces simplifications administratives visent à attirer davantage d'investissements et de créer un environnement propice à la croissance des entreprises.
Parallèlement, le développement d'infrastructures dédiées à l’industrie est crucial. La zone industrielle de Glo-Djigbé, lancée en 2019, démontre cette volonté. Avec un investissement de 128,6 milliards de FCFA, cette ZES de 400 hectares englobe des espaces industriels, commerciaux et logistiques.
Cette initiative, ambitionne de transformer des ressources agricoles comme le cajou, le coton ou le karité, et vise à faire du Bénin un hub industriel régional. Des industries de transformation du coton, de l'habillement, du traitement du soja et du cajou sont déjà implantées.
Le renforcement des zones industrielles existantes complète ce dispositif. La ZES de Sèmè-Podji, grâce au Projet d’accès durable et sécurisé du Bénin à l’énergie électrique (PADSBEE), a vu sa puissance électrique multipliée par 10, passant de 15 MVA à 140 MVA. Ce renforcement énergétique et logistique a permis l'installation de nouvelles industries, créant plus de 8 000 emplois entre 2016 et 2020 contre seulement 1 000 avant 2016.
Le gouvernement béninois vise désormais à finaliser la viabilisation de la GDIZ (Grand Quartier Industriel de Zone) de Glo-Djigbé et de Sèmè-Podji. La création d'une nouvelle zone industrielle dans le Nord du pays est également à l'étude. L'objectif est clair: faire du Bénin un pôle industriel attractif sur l'échiquier ouest-africain.
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