Le ministère de l'Intégration africaine et des Affaires étrangères du Sénégal a pris une position ferme en convoquant l’ambassadeur d’Ukraine, suite à la publication d’une vidéo perçue comme un soutien aux attaques récentes contre l’armée malienne et le groupe paramilitaire russe Wagner. Cette réunion, qui s'est tenue le samedi 3 août, souligne la volonté des nouvelles autorités sénégalaises, sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye, de maintenir une « neutralité constructive » dans le contexte géopolitique actuel.
La vidéo controversée, diffusée sur la page Facebook de l’ambassade d’Ukraine à Dakar, mettait en avant des images de l’armée ukrainienne et était accompagnée d'un commentaire de l’ambassadeur, qui a été interprété comme un soutien explicite aux agressions survenues fin juillet. En réponse, le ministère sénégalais a rappelé à l’ambassadeur ses « obligations de discrétion, de retenue et de non-ingérence », affirmant que de telles publications ne seraient pas tolérées dans le cadre d’une politique étrangère respectueuse des pays voisins.
Le communiqué du ministère a dénoncé le contenu de la vidéo, la qualifiant d’« apologie du terrorisme » et a réaffirmé le soutien du Sénégal à la stabilité du Mali, un pays jugé « frère ». Il a également exprimé son rejet de toute tentative visant à importer une propagande médiatique liée au conflit russo-ukrainien sur son territoire.
Cette convocation n'est pas un incident isolé. En mars 2022, l’ambassadeur ukrainien avait déjà été appelé à l’ordre après avoir publié un message incitant à recruter des étrangers pour combattre aux côtés de l’Ukraine contre l’invasion russe. Le Burkina Faso a également réagi à la vidéo, condamnant son contenu et affirmant son soutien aux forces armées maliennes, tout en appelant à un respect du principe de non-ingérence.
Le ministère de l'Intégration africaine et des Affaires étrangères du Sénégal a pris une position ferme en convoquant l’ambassadeur d’Ukraine, suite à la publication d’une vidéo perçue comme un soutien aux attaques récentes contre l’armée malienne et le groupe paramilitaire russe Wagner. Cette réunion, qui s'est tenue le samedi 3 août, souligne la volonté des nouvelles autorités sénégalaises, sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye, de maintenir une « neutralité constructive » dans le contexte géopolitique actuel.
La vidéo controversée, diffusée sur la page Facebook de l’ambassade d’Ukraine à Dakar, mettait en avant des images de l’armée ukrainienne et était accompagnée d'un commentaire de l’ambassadeur, qui a été interprété comme un soutien explicite aux agressions survenues fin juillet. En réponse, le ministère sénégalais a rappelé à l’ambassadeur ses « obligations de discrétion, de retenue et de non-ingérence », affirmant que de telles publications ne seraient pas tolérées dans le cadre d’une politique étrangère respectueuse des pays voisins.
Le communiqué du ministère a dénoncé le contenu de la vidéo, la qualifiant d’« apologie du terrorisme » et a réaffirmé le soutien du Sénégal à la stabilité du Mali, un pays jugé « frère ». Il a également exprimé son rejet de toute tentative visant à importer une propagande médiatique liée au conflit russo-ukrainien sur son territoire.
Cette convocation n'est pas un incident isolé. En mars 2022, l’ambassadeur ukrainien avait déjà été appelé à l’ordre après avoir publié un message incitant à recruter des étrangers pour combattre aux côtés de l’Ukraine contre l’invasion russe. Le Burkina Faso a également réagi à la vidéo, condamnant son contenu et affirmant son soutien aux forces armées maliennes, tout en appelant à un respect du principe de non-ingérence.
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