La loi sur les restitutions de biens culturels, qui devrait permettre le retour dans leur pays d'origine des biens culturels spoliés, tarde à sortir des tiroirs du Parlement français. L' examen du texte est repoussé de plusieurs mois. Dans son avis, le Conseil d'État aurait notamment relevé que la sortie de ces biens du domaine public en France, doit être motivée par un intérêt supérieur. « Le report de la loi promise est pour nous un choc.On a le sentiment que ça traîne, que ça peut traîner encore. On aimerait que ça aille plus vite, évidemment », déclare Alain Godonou, le Directeur du programme « musées » du Bénin. En effet, seuls vingt-sept biens ont été restitués à des pays africains. Or en novembre 2017, à l’université de Ouagadougou, le président Emmanuel Macron affirmait : « Je veux que, d’ici cinq ans, les conditions soient réunies pour des restitutions temporaires ou définitives du patrimoine africain en Afrique". "Autant on peut donc comprendre que dans le process de négociation, de discussion, les uns et les autres aient des prérequis, des discussions. Mais une fois que c’est restitué, qu’on arrive à cette étape, on ne devrait plus imposer des choses", declare Alain Godonou. Pour lui, l’importance de ces œuvres pour les pays d'origine,est aussi un" intérêt supérieur, que la partie française devrait considérer" . Le Bénin, rappelle-t-il,construit dans sa capitale, Porto Novo, un musée international du vodun, déjà primé pour son architecture, où est attendue la célèbre statue du dieu Gou.
La loi sur les restitutions de biens culturels, qui devrait permettre le retour dans leur pays d'origine des biens culturels spoliés, tarde à sortir des tiroirs du Parlement français. L' examen du texte est repoussé de plusieurs mois. Dans son avis, le Conseil d'État aurait notamment relevé que la sortie de ces biens du domaine public en France, doit être motivée par un intérêt supérieur. « Le report de la loi promise est pour nous un choc.On a le sentiment que ça traîne, que ça peut traîner encore. On aimerait que ça aille plus vite, évidemment », déclare Alain Godonou, le Directeur du programme « musées » du Bénin. En effet, seuls vingt-sept biens ont été restitués à des pays africains. Or en novembre 2017, à l’université de Ouagadougou, le président Emmanuel Macron affirmait : « Je veux que, d’ici cinq ans, les conditions soient réunies pour des restitutions temporaires ou définitives du patrimoine africain en Afrique". "Autant on peut donc comprendre que dans le process de négociation, de discussion, les uns et les autres aient des prérequis, des discussions. Mais une fois que c’est restitué, qu’on arrive à cette étape, on ne devrait plus imposer des choses", declare Alain Godonou. Pour lui, l’importance de ces œuvres pour les pays d'origine,est aussi un" intérêt supérieur, que la partie française devrait considérer" . Le Bénin, rappelle-t-il,construit dans sa capitale, Porto Novo, un musée international du vodun, déjà primé pour son architecture, où est attendue la célèbre statue du dieu Gou.
Politique & Société