À l'approche de la Fête du trône, célébrant les 25 ans d'intronisation du roi Mohammed VI, le Maroc a été le théâtre d'un acte significatif de clémence. Lundi, le souverain a gracié un nombre considérable de personnes, parmi lesquelles figuraient trois journalistes de renom : Omar Radi, Soulaimane Raissouni et Taoufik Bouachrine. Leur libération est accueillie avec soulagement et espoir par les défenseurs des droits humains et les membres de la presse.
En plus des journalistes, le roi a également accordé sa grâce à Maâti Monjib, un historien et fervent défenseur des droits humains franco-marocain. Monjib, connu pour ses critiques acerbes du régime, est sous le coup d'une enquête judiciaire depuis 2019 pour des accusations de "blanchiment de capitaux". Il a passé trois mois en détention préventive avant d'obtenir une liberté provisoire en mars 2021, après une grève de la faim de 20 jours qui a attiré l'attention sur son cas.
Les accusations portées contre Monjib, axées sur la gestion d'un centre qu'il a fondé pour promouvoir le journalisme d'investigation, sont vigoureusement contestées par l'intéressé. Il dénonce ce qu'il considère comme une persécution politique visant à le réduire au silence.
Cette grâce, à quelques jours d'une célébration nationale, soulève des questions sur la liberté de la presse au Maroc et le climat actuel des droits humains. Bien que ces mesures de clémence soient saluées par certains, elles sont également perçues comme une tentative de la monarchie de redorer son image sur la scène internationale.
À l'approche de la Fête du trône, célébrant les 25 ans d'intronisation du roi Mohammed VI, le Maroc a été le théâtre d'un acte significatif de clémence. Lundi, le souverain a gracié un nombre considérable de personnes, parmi lesquelles figuraient trois journalistes de renom : Omar Radi, Soulaimane Raissouni et Taoufik Bouachrine. Leur libération est accueillie avec soulagement et espoir par les défenseurs des droits humains et les membres de la presse.
En plus des journalistes, le roi a également accordé sa grâce à Maâti Monjib, un historien et fervent défenseur des droits humains franco-marocain. Monjib, connu pour ses critiques acerbes du régime, est sous le coup d'une enquête judiciaire depuis 2019 pour des accusations de "blanchiment de capitaux". Il a passé trois mois en détention préventive avant d'obtenir une liberté provisoire en mars 2021, après une grève de la faim de 20 jours qui a attiré l'attention sur son cas.
Les accusations portées contre Monjib, axées sur la gestion d'un centre qu'il a fondé pour promouvoir le journalisme d'investigation, sont vigoureusement contestées par l'intéressé. Il dénonce ce qu'il considère comme une persécution politique visant à le réduire au silence.
Cette grâce, à quelques jours d'une célébration nationale, soulève des questions sur la liberté de la presse au Maroc et le climat actuel des droits humains. Bien que ces mesures de clémence soient saluées par certains, elles sont également perçues comme une tentative de la monarchie de redorer son image sur la scène internationale.
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