Le discours du Premier ministre Ousmane Sonko devant le mouvement des jeunes de son parti a suscité de vives réactions au Sénégal. En promettant de poursuivre ceux qui ont détourné les deniers publics, le Premier ministre a également accusé les entreprises de presse, ce qui a provoqué l'indignation des acteurs de l'opposition, des magistrats et des directeurs des médias.
Les déclarations d'Ousmane Sonko ont été perçues comme une insulte par le président du Conseil des éditeurs de presse du Sénégal, Mamadou Ibra Kane, qui a déclaré : "Je refuse à toute personne de m'insulter comme un bandit fiscal. Je suis un chef d'entreprise. Les personnes qui nous diffament ne sont pas plus patriotes que nous." Il a également souligné que la presse traverse une crise financière depuis la pandémie de Covid-19 et a appelé à revoir le modèle de financement du secteur.
Alassane Samba Diop, directeur du journal en ligne e-Media, a dénoncé ces accusations comme une tentative de détourner l'attention des promesses électorales non tenues par le gouvernement. Il a ajouté que les mesures attendues pour lutter contre la vie chère et renforcer la presse sont prioritaires, plutôt que de proférer des menaces.
Le discours du Premier ministre Ousmane Sonko devant le mouvement des jeunes de son parti a suscité de vives réactions au Sénégal. En promettant de poursuivre ceux qui ont détourné les deniers publics, le Premier ministre a également accusé les entreprises de presse, ce qui a provoqué l'indignation des acteurs de l'opposition, des magistrats et des directeurs des médias.
Les déclarations d'Ousmane Sonko ont été perçues comme une insulte par le président du Conseil des éditeurs de presse du Sénégal, Mamadou Ibra Kane, qui a déclaré : "Je refuse à toute personne de m'insulter comme un bandit fiscal. Je suis un chef d'entreprise. Les personnes qui nous diffament ne sont pas plus patriotes que nous." Il a également souligné que la presse traverse une crise financière depuis la pandémie de Covid-19 et a appelé à revoir le modèle de financement du secteur.
Alassane Samba Diop, directeur du journal en ligne e-Media, a dénoncé ces accusations comme une tentative de détourner l'attention des promesses électorales non tenues par le gouvernement. Il a ajouté que les mesures attendues pour lutter contre la vie chère et renforcer la presse sont prioritaires, plutôt que de proférer des menaces.
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