Les députés togolais ont définitivement adopté la nouvelle Constitution du pays, à seulement dix jours des élections législatives. Ce texte contesté par l'opposition marque le passage d'un régime présidentiel à un régime parlementaire et supprime le suffrage direct pour élire le président de la République. Il crée également la fonction de "Président du Conseil des ministres" qui concentre tous les pouvoirs.
Avec 87 voix sur 87 à l'Assemblée, la nouvelle Constitution a été adoptée vendredi soir. Cela entraîne un changement majeur dans le pays, car le président de la République perd toute prérogative et c'est désormais aux députés d'élire le chef de l'État pour un mandat de quatre ans, renouvelable une fois.
Le véritable pouvoir sera entre les mains du "Président du conseil des ministres", qui sera le chef du parti majoritaire à l'Assemblée. Actuellement, Faure Gnassingbé, président du parti majoritaire l'Union pour la République, occupe cette position.
Cependant, l'opposition perçoit cette nouvelle fonction comme une manœuvre de Faure Gnassingbé pour se maintenir au pouvoir, lui qui est au pouvoir depuis 2005 après avoir succédé à son père qui était au pouvoir depuis près de 38 ans. Selon Nathaniel Olympio, président du Parti des Togolais, Faure Gnassingbé montre ainsi que sa principale préoccupation est de conserver le pouvoir.
Cette adoption de la nouvelle Constitution suscite de vives réactions dans le pays et pourrait avoir un impact sur les élections législatives à venir. L'opposition et d'autres acteurs de la société civile critiquent cette modification constitutionnelle qui centralise les pouvoirs entre les mains d'un seul individu.
Les députés togolais ont définitivement adopté la nouvelle Constitution du pays, à seulement dix jours des élections législatives. Ce texte contesté par l'opposition marque le passage d'un régime présidentiel à un régime parlementaire et supprime le suffrage direct pour élire le président de la République. Il crée également la fonction de "Président du Conseil des ministres" qui concentre tous les pouvoirs.
Avec 87 voix sur 87 à l'Assemblée, la nouvelle Constitution a été adoptée vendredi soir. Cela entraîne un changement majeur dans le pays, car le président de la République perd toute prérogative et c'est désormais aux députés d'élire le chef de l'État pour un mandat de quatre ans, renouvelable une fois.
Le véritable pouvoir sera entre les mains du "Président du conseil des ministres", qui sera le chef du parti majoritaire à l'Assemblée. Actuellement, Faure Gnassingbé, président du parti majoritaire l'Union pour la République, occupe cette position.
Cependant, l'opposition perçoit cette nouvelle fonction comme une manœuvre de Faure Gnassingbé pour se maintenir au pouvoir, lui qui est au pouvoir depuis 2005 après avoir succédé à son père qui était au pouvoir depuis près de 38 ans. Selon Nathaniel Olympio, président du Parti des Togolais, Faure Gnassingbé montre ainsi que sa principale préoccupation est de conserver le pouvoir.
Cette adoption de la nouvelle Constitution suscite de vives réactions dans le pays et pourrait avoir un impact sur les élections législatives à venir. L'opposition et d'autres acteurs de la société civile critiquent cette modification constitutionnelle qui centralise les pouvoirs entre les mains d'un seul individu.
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