Depuis 2010, la fille d’Omar Bongo Odimba, Pascaline Bongo, était soupçonnée de corruption passive d’agent public étranger, au Gabon. Le verdict a finalement été rendu ce lundi : le tribunal correctionnel de Paris l’a relaxée. Ce procès a également vu comparaître la société d’ingénierie française Egis et trois de ses anciens cadres, ainsi que l’homme d’affaires gabonais Franck Ping et l’avocate Danyèle Palazo-Gauthier. Tous les accusés ont finalement été relaxés, mettant ainsi un terme à cette affaire. Le tribunal a jugé que, dans les fonctions qu’elle occupait à l’époque comme « Haute représentante personnelle du président de la République », elle n’avait « pas la faculté d’attribuer le marché » concerné et que, « tout au plus, ses fonctions et sa proximité fraternelle réelle ou supposée avec le président de la République auraient pu lui permettre d’user de son influence ». Pascaline Bongo, qui clamait son innocence, était soupçonnée d’avoir accepté d’intervenir en faveur d’Egis Route dans l’attribution de marchés publics, contre la promesse de huit millions d’euros de rétro commissions. « Il est rassurant que le tribunal ait fait une juste appréciation de la situation et dépassé les raisons d’opportunité qui avait conduit le parquet à la renvoyer devant le tribunal. C’est une victoire du droit », s’est félicitée l’avocate de Pascaline Bongo, Me Corinne Dreyfus-Schmidt.
Depuis 2010, la fille d’Omar Bongo Odimba, Pascaline Bongo, était soupçonnée de corruption passive d’agent public étranger, au Gabon. Le verdict a finalement été rendu ce lundi : le tribunal correctionnel de Paris l’a relaxée. Ce procès a également vu comparaître la société d’ingénierie française Egis et trois de ses anciens cadres, ainsi que l’homme d’affaires gabonais Franck Ping et l’avocate Danyèle Palazo-Gauthier. Tous les accusés ont finalement été relaxés, mettant ainsi un terme à cette affaire. Le tribunal a jugé que, dans les fonctions qu’elle occupait à l’époque comme « Haute représentante personnelle du président de la République », elle n’avait « pas la faculté d’attribuer le marché » concerné et que, « tout au plus, ses fonctions et sa proximité fraternelle réelle ou supposée avec le président de la République auraient pu lui permettre d’user de son influence ». Pascaline Bongo, qui clamait son innocence, était soupçonnée d’avoir accepté d’intervenir en faveur d’Egis Route dans l’attribution de marchés publics, contre la promesse de huit millions d’euros de rétro commissions. « Il est rassurant que le tribunal ait fait une juste appréciation de la situation et dépassé les raisons d’opportunité qui avait conduit le parquet à la renvoyer devant le tribunal. C’est une victoire du droit », s’est félicitée l’avocate de Pascaline Bongo, Me Corinne Dreyfus-Schmidt.
Politique & Société