Une nouvelle crise politique éclate au Sénégal alors que le Premier ministre, Ousmane Sonko, se retrouve en confrontation avec les députés de l'ancienne majorité présidentielle. Sonko exige une mise à jour du règlement de l'Assemblée avant de prononcer sa déclaration de politique générale, menaçant de boycotter l'hémicycle.
Cette provocation est vivement critiquée par l'opposition qui y voit une tentative d'échapper au contrôle parlementaire. Le contexte politique au Sénégal : Depuis l'élection triomphale de Bassirou Diomaye Faye en mars dernier, le Sénégal semblait entrer dans une nouvelle ère après des années de crise socio-politique marquée par les tensions entre Ousmane Sonko et le gouvernement de Macky Sall.
Cependant, le clivage politique refait surface trois mois plus tard avec ce nouveau bras de fer entre le Premier ministre du Pastef et les soutiens de l'ancien président, qui détiennent une majorité relative à l'Assemblée nationale.
La demande d'amendement du règlement intérieur : Ousmane Sonko, qui devait présenter sa déclaration de politique générale devant les élus, a exigé que le règlement intérieur de l'Assemblée soit modifié pour corriger un vice de forme. S'il n'y a pas de changement d'ici le 15 juillet, le Premier ministre a menacé de boycotter l'hémicycle et de présenter son discours devant une assemblée citoyenne composée d'universitaires, d'intellectuels et d'acteurs de terrain.
Cette décision a suscité l'indignation du Parlement. La crise entre l'exécutif et le législatif a débuté le 27 juin lorsque les députés de l'opposition ont pressé le chef de l'État de présenter les orientations politiques de son gouvernement devant l'Assemblée. Guy Marius Sagna, député du Pastef, a alors adressé un courrier à Ousmane Sonko lui demandant de différer sa déclaration de politique générale.
Il a souligné que les clauses régissant les modalités de cette déclaration, notamment le délai de trois mois de gouvernance, ont été supprimées du règlement intérieur de l'Assemblée nationale en 2019 lorsque Macky Sall a aboli le poste de Premier ministre. Bien que la fonction ait été rétablie en 2021, le règlement intérieur de l'Assemblée n'a pas été mis à jour depuis.
Réactions et conséquences : Cette absence de mise à jour du règlement a été dénoncée par plusieurs députés dans le passé, mais aucune action n'a été entreprise pour y remédier. Cette nouvelle crise politique soulève des préoccupations quant à l'indépendance du pouvoir législatif et au respect des procédures démocratiques.
L'opposition accuse Ousmane Sonko de chercher à s'affranchir du contrôle parlementaire en menaçant de boycotter l'hémicycle. Les prochains jours seront décisifs pour l'avenir politique du Sénégal alors que les protagonistes cherchent une issue à cette crise.
Une nouvelle crise politique éclate au Sénégal alors que le Premier ministre, Ousmane Sonko, se retrouve en confrontation avec les députés de l'ancienne majorité présidentielle. Sonko exige une mise à jour du règlement de l'Assemblée avant de prononcer sa déclaration de politique générale, menaçant de boycotter l'hémicycle.
Cette provocation est vivement critiquée par l'opposition qui y voit une tentative d'échapper au contrôle parlementaire. Le contexte politique au Sénégal : Depuis l'élection triomphale de Bassirou Diomaye Faye en mars dernier, le Sénégal semblait entrer dans une nouvelle ère après des années de crise socio-politique marquée par les tensions entre Ousmane Sonko et le gouvernement de Macky Sall.
Cependant, le clivage politique refait surface trois mois plus tard avec ce nouveau bras de fer entre le Premier ministre du Pastef et les soutiens de l'ancien président, qui détiennent une majorité relative à l'Assemblée nationale.
La demande d'amendement du règlement intérieur : Ousmane Sonko, qui devait présenter sa déclaration de politique générale devant les élus, a exigé que le règlement intérieur de l'Assemblée soit modifié pour corriger un vice de forme. S'il n'y a pas de changement d'ici le 15 juillet, le Premier ministre a menacé de boycotter l'hémicycle et de présenter son discours devant une assemblée citoyenne composée d'universitaires, d'intellectuels et d'acteurs de terrain.
Cette décision a suscité l'indignation du Parlement. La crise entre l'exécutif et le législatif a débuté le 27 juin lorsque les députés de l'opposition ont pressé le chef de l'État de présenter les orientations politiques de son gouvernement devant l'Assemblée. Guy Marius Sagna, député du Pastef, a alors adressé un courrier à Ousmane Sonko lui demandant de différer sa déclaration de politique générale.
Il a souligné que les clauses régissant les modalités de cette déclaration, notamment le délai de trois mois de gouvernance, ont été supprimées du règlement intérieur de l'Assemblée nationale en 2019 lorsque Macky Sall a aboli le poste de Premier ministre. Bien que la fonction ait été rétablie en 2021, le règlement intérieur de l'Assemblée n'a pas été mis à jour depuis.
Réactions et conséquences : Cette absence de mise à jour du règlement a été dénoncée par plusieurs députés dans le passé, mais aucune action n'a été entreprise pour y remédier. Cette nouvelle crise politique soulève des préoccupations quant à l'indépendance du pouvoir législatif et au respect des procédures démocratiques.
L'opposition accuse Ousmane Sonko de chercher à s'affranchir du contrôle parlementaire en menaçant de boycotter l'hémicycle. Les prochains jours seront décisifs pour l'avenir politique du Sénégal alors que les protagonistes cherchent une issue à cette crise.
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