Le Burkina Faso a exprimé son indignation suite aux déclarations d'Emmanuel Macron concernant l'« ingratitude » de certains pays africains envers la France en matière de lutte contre le djihadisme. Le président français avait fait ces commentaires lors d'une conférence à Paris, où il a insinué que certains pays n'avaient pas reconnu les efforts déployés par la France dans la région du Sahel.

Lors d’une cérémonie de vœux samedi 13 janvier, le chef de la junte burkinabè, Ibrahim Traoré, a dénoncé ces propos, affirmant que Macron avait non seulement insulté le Burkina Faso, mais tous les Africains. « Voilà comment ce monsieur voit l’Afrique, voit les Africains. Nous ne sommes pas des humains à ses yeux », a-t-il déclaré.
Emmanuel Macron avait précisé : « Je crois qu’on a oublié de nous dire merci. Ce n’est pas grave, ça viendra avec le temps. L’ingratitude, je suis bien placé pour le savoir, c’est une maladie non transmissible à l’homme. » Ces commentaires, perçus comme condescendants, ont provoqué une vive réaction parmi les dirigeants africains, dont ceux du Tchad et du Sénégal, qui ont également exprimé leur mécontentement.
Les relations entre la France et ses anciennes colonies africaines, notamment le Burkina Faso, se sont détériorées depuis la prise de pouvoir par Ibrahim Traoré en septembre 2022. Ce pays, comme le Mali et le Niger, a connu un renversement du pouvoir, avec des autorités militaires elles aussi critiques à l’égard de l'influence française dans la région. Les militaires ont exigé le retrait des troupes françaises, marquant ainsi une rupture avec des décennies de partenariat militaire.
Ibrahim Traoré a également commenté la nécessité d'une rupture avec ce qu'il a qualifié de « forces impérialistes ». « Si vous voulez une rupture avec ces forces, c’est simple, il faut dénoncer les accords. Les Africains doivent se réveiller. Nous devons travailler à être indépendants. Il faut décoloniser les mentalités », a-t-il martelé.
Le Burkina Faso a exprimé son indignation suite aux déclarations d'Emmanuel Macron concernant l'« ingratitude » de certains pays africains envers la France en matière de lutte contre le djihadisme. Le président français avait fait ces commentaires lors d'une conférence à Paris, où il a insinué que certains pays n'avaient pas reconnu les efforts déployés par la France dans la région du Sahel.

Lors d’une cérémonie de vœux samedi 13 janvier, le chef de la junte burkinabè, Ibrahim Traoré, a dénoncé ces propos, affirmant que Macron avait non seulement insulté le Burkina Faso, mais tous les Africains. « Voilà comment ce monsieur voit l’Afrique, voit les Africains. Nous ne sommes pas des humains à ses yeux », a-t-il déclaré.
Emmanuel Macron avait précisé : « Je crois qu’on a oublié de nous dire merci. Ce n’est pas grave, ça viendra avec le temps. L’ingratitude, je suis bien placé pour le savoir, c’est une maladie non transmissible à l’homme. » Ces commentaires, perçus comme condescendants, ont provoqué une vive réaction parmi les dirigeants africains, dont ceux du Tchad et du Sénégal, qui ont également exprimé leur mécontentement.
Les relations entre la France et ses anciennes colonies africaines, notamment le Burkina Faso, se sont détériorées depuis la prise de pouvoir par Ibrahim Traoré en septembre 2022. Ce pays, comme le Mali et le Niger, a connu un renversement du pouvoir, avec des autorités militaires elles aussi critiques à l’égard de l'influence française dans la région. Les militaires ont exigé le retrait des troupes françaises, marquant ainsi une rupture avec des décennies de partenariat militaire.
Ibrahim Traoré a également commenté la nécessité d'une rupture avec ce qu'il a qualifié de « forces impérialistes ». « Si vous voulez une rupture avec ces forces, c’est simple, il faut dénoncer les accords. Les Africains doivent se réveiller. Nous devons travailler à être indépendants. Il faut décoloniser les mentalités », a-t-il martelé.
Politique & Société