Dans un acte juridique audacieux, Bonface Koimburi Ndura, un homme de 78 ans, a déposé un recours devant la Haute Cour du Kenya le 26 septembre 2023, réclamant la reconnaissance légale de la polygamie pour les chrétiens. Cet appel à la réforme de la loi sur le mariage soulève des questions profondes sur la diversité culturelle et religieuse dans un pays où la majorité de la population se revendique chrétienne.
La loi sur le mariage, adoptée en 2014, a déjà permis la légalisation de la polygamie dans le cadre des mariages coutumiers et musulmans. Cependant, les unions chrétiennes, hindoues et laïques continuent d'être exclues de cette reconnaissance. Ndura soutient que cette législation est « inconstitutionnelle » car elle crée une disparité entre les citoyens et restreint la liberté de religion.
Dans ses arguments, Ndura cite des passages bibliques qui, selon lui, légitiment la polygamie au sein de la foi chrétienne. Ce recours pourrait raviver un débat passionné au sein de la société kényane, déjà divisée sur la question de la polygamie.
L'initiative de Ndura pourrait ainsi entraîner une réévaluation de la législation sur le mariage au Kenya. Initialement, le projet de loi proposait que les femmes aient la possibilité de refuser la polygamie lors de leur union, mais cette clause a été retirée par les parlementaires, exacerbant les craintes de nombreux défenseurs des droits des femmes.
Dans un acte juridique audacieux, Bonface Koimburi Ndura, un homme de 78 ans, a déposé un recours devant la Haute Cour du Kenya le 26 septembre 2023, réclamant la reconnaissance légale de la polygamie pour les chrétiens. Cet appel à la réforme de la loi sur le mariage soulève des questions profondes sur la diversité culturelle et religieuse dans un pays où la majorité de la population se revendique chrétienne.
La loi sur le mariage, adoptée en 2014, a déjà permis la légalisation de la polygamie dans le cadre des mariages coutumiers et musulmans. Cependant, les unions chrétiennes, hindoues et laïques continuent d'être exclues de cette reconnaissance. Ndura soutient que cette législation est « inconstitutionnelle » car elle crée une disparité entre les citoyens et restreint la liberté de religion.
Dans ses arguments, Ndura cite des passages bibliques qui, selon lui, légitiment la polygamie au sein de la foi chrétienne. Ce recours pourrait raviver un débat passionné au sein de la société kényane, déjà divisée sur la question de la polygamie.
L'initiative de Ndura pourrait ainsi entraîner une réévaluation de la législation sur le mariage au Kenya. Initialement, le projet de loi proposait que les femmes aient la possibilité de refuser la polygamie lors de leur union, mais cette clause a été retirée par les parlementaires, exacerbant les craintes de nombreux défenseurs des droits des femmes.
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