La cherté de certains produits de grande consommation au Bénin est la conséquence du non-respect des mesures protectionnistes prises par le gouvernement. Selon l’ancienne députée et actuelle directrice de l’Institut Parlementaire du Bénin (IPAB) Sèdami Medegan Fagla qui s’est confiée à un média ce weekend, l’augmentation du prix du maïs et d’autres produits de grande consommation, n’est pas du fait du gouvernement. « Aujourd’hui les produits vivriers sont chers. Le gouvernement du Bénin a été incompris lorsqu’il a prôné l’interdiction de la sortie de nos produits et bloquait les camions aux frontières. Les mêmes acteurs qui criaient contre les mesures du gouvernement en ce moment-là, crient aujourd’hui que nos produits sont chers », dénonce-t-elle. Elle pointe ensuite du doigt l’action des pays voisins du Bénin, qui sont prêts à acheter les produits vivriers béninois quel qu’en soit le prix et font monter les enchères. Ce qui logiquement renchérit les prix sur le marché local.. « Nous avons produit 2 millions de tonnes de maïs cette année, alors que localement nous en consommons seulement 1 million. Où est passé le million supplémentaire ? Hors de nos frontières. De grâce, ayons confiance au gouvernement du Bénin et aux actions de son Chef », ajoute l’ex-députée. Pour elle, la hausse du prix des produits vivriers au Bénin est, par ailleurs, créée par leur rareté dans les pays environnants. « Avec la situation catastrophique des pays de l’AES, Niger, Mali, Burkina Faso qui ne produisent plus suffisamment pour leurs populations à cause de zones en conflit, .et à cause de la baisse de la production de céréales au Nigeria, des acteurs des pays alentours viennent puiser dans les stocks et sont prêts à payer beaucoup plus chers que les nationaux d’où l’augmentation des prix », explique la députée.
La cherté de certains produits de grande consommation au Bénin est la conséquence du non-respect des mesures protectionnistes prises par le gouvernement. Selon l’ancienne députée et actuelle directrice de l’Institut Parlementaire du Bénin (IPAB) Sèdami Medegan Fagla qui s’est confiée à un média ce weekend, l’augmentation du prix du maïs et d’autres produits de grande consommation, n’est pas du fait du gouvernement. « Aujourd’hui les produits vivriers sont chers. Le gouvernement du Bénin a été incompris lorsqu’il a prôné l’interdiction de la sortie de nos produits et bloquait les camions aux frontières. Les mêmes acteurs qui criaient contre les mesures du gouvernement en ce moment-là, crient aujourd’hui que nos produits sont chers », dénonce-t-elle. Elle pointe ensuite du doigt l’action des pays voisins du Bénin, qui sont prêts à acheter les produits vivriers béninois quel qu’en soit le prix et font monter les enchères. Ce qui logiquement renchérit les prix sur le marché local.. « Nous avons produit 2 millions de tonnes de maïs cette année, alors que localement nous en consommons seulement 1 million. Où est passé le million supplémentaire ? Hors de nos frontières. De grâce, ayons confiance au gouvernement du Bénin et aux actions de son Chef », ajoute l’ex-députée. Pour elle, la hausse du prix des produits vivriers au Bénin est, par ailleurs, créée par leur rareté dans les pays environnants. « Avec la situation catastrophique des pays de l’AES, Niger, Mali, Burkina Faso qui ne produisent plus suffisamment pour leurs populations à cause de zones en conflit, .et à cause de la baisse de la production de céréales au Nigeria, des acteurs des pays alentours viennent puiser dans les stocks et sont prêts à payer beaucoup plus chers que les nationaux d’où l’augmentation des prix », explique la députée.
Politique & Société